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COPAYER — 537 COPULATION ger en commun, considérée par rapport aux autres, s’en alla chez son — (var. compartageant), la f. Contes, iiible dp Papefig. Adjectivt. Les héritiers copartageants. COPAYER [ko-pà-yé] s. m. [ÉTYiM. Dérivé du guarani copay ou copau (F. copahu), 30 et 115. Qqns écrivent copaïer, copahier. || 1786. Coder, ENCYCL. MÉTii. Admis acad. 1835.] Arbre de la famille des Légumineuses qui croît dans mérique tropicale, et dont on tire, par incision de rce, la substance térébenthineuse connue sous le de copahu. COPEAU [kô-pô] s. m. [ÉTYM. Pour coupeau(F. ce mot), altération qui paraît le à l’influence du dialecte picard, qui dit cauper, coper, )ur couper. {V. § 16 et cf. couper.) || 1611. Copeaux, cotgr.] Il lo Rognure plus ou moins mince qu’on enlève avec le bot, le ciseau, en travaillant une pièce de bois. Allumer feu avec des copeaux. Vin de copeaux, fait avec des vins eaux trop chargés ou des vins troubles (baissières) i éclaircit en y faisant tremper des copeaux de hêtre, , i chêne. {Cf. râpé.) || P. anal. Des copeaux d’acier, de cuivre. Il 2" P. exi. Morceau plat débité à la scie dans une

; èce de buis pour faire un peigne. 

I COPECK. V. kopeck. jCOPERMUTANT [kô-pèr-mu-tan] s. m. [ÉTYM. Composé avec la particule lat. co, avec, et per ; itant, § 275. || 1690. FURET. Admis acad. 1762.]

!)roit.) Chacune des deux personnes qui font entre 

un échange, considérée par rapport à l’autre. (Se spécialement de ceux qui échangeaient entre eux ’néfices ecclésiastiques.) , COPIE [kô-pi] s. f. [ÉTYM. Emprunté du lat. copia, au sens de « abondance, ssource », la copie mettant à même de jouir de ce dont jle tient lieu. || xiiie s. Cil de Mede et cil de Perse Qui des ephans ont copie, Trad. de Boèce, dans du c. copia. | xiW s. iquel argument j’ay sur moi la copie, Modus, dans littré.] II 1" Reproduction du texte d’un écrit. Une — exacte, lèle. Faire faire une — d’un acte. On en a tiré plusieurs coes. — figurée d’une pièce, d’un manuscrit, le fac-similé. iSpeciaU. l. Reproduction de la minute d’un acte qu’on Ignifie, que l’on communique à qqn. Laisser — d’un exploit. 2. Transcription au net qu’un élève fait de son devoir, irriger les copies de ses élèves. | 3. P. ext. Feuilles écrites la’on remet à l’ouvrier typographe pour être imprimées. iJnner de la — . L’imprimeur manque de —. || P. ext. Ne’olog. Commerce.) Livre de — de lettres, oii l’on garde copie des jittres commerciales ; ellipt, aumasc. Reporter sur le — de ittres, 2’^ Reproduction d’une œuvre originale par imita11. Une — de la Transfiguration de Raphaël. One — de la énus de Milo. Le musée des copies, qui contient les copies e tableaux, de statues, etc., de maîtres dont il nepos3de pas les originaux. || P. ext. Œuvre dont les princiaux traits sont empruntés à une autre œuvre. Cette église st la — d’un temple grec. Ce caractère est une — du Tartufe. Fig. Personne qui ressemble ou cherche à ressembler une autre, en reproduisant ses manières, son laniige, etc. Cette jeune fille est la — de sa mère. J’étais trop iloux de la bonne gloire pour être la — d’un autre, féN. Hal. des morts, 71. C’est une mauvaise — d’un fort bon oriinal. Les seules bonnes copies sont celles qui me font voir le idicule des méchants originaux, la rochef. Re’flex. div. 133. COPIER [kô-pyé ; en vers, —pi —é] v. tr. [ÉTYM. Dérivé de copie, § 154. || 1339. Parkemin pour les omptes faire et coppiier, dans delb. Rec.] Il 1° Reproduire (le texte d’un écrit) à un ou à plusieurs xemplaires. — un manuscrit. — un discours. — de la muique. Il 2" Reproduire par imitation. Dn artiste qui copie la ature. — un tableau, une statue. Térence a copié Ménandre. es commentateurs se copient. Un écolier qui copie le devoir un autre, qui copie son devoir sur celui d’un autre. || Fig. chercher à ressembler à (qqn), en imitant ses manières, on langage, etc. Le peuple copie les grands. La ville croiait dégénérer en ne copiant pas les mœurs de la cour, mas S. xemples. Les plus excellentes choses sont sujettes à être opiées par de mauvais singes, mol. Préc. rid. préf. COPIEUSEMENT [kô-pyeûz’— man ; en vers, —pi-eue-. ..] adv. [ÉTYM. Composé de copieuse et ment, § 724. jj xiv* » s. Songe du vergier, dans godef. Siippl.] Il D’une manière copieuse. Se servir, manger, boire — . COPIEUX, EUSE [kè-pyeu, —pyeuz’; en vers, —pi—… ] adj. [ÉTYM. Emprunté du lat. copiosus, m. s. || x° s. coquil-LART, dans GODEF. SuppL] Il 1 » Vieilli. Qui fournit largement. C’est le défaut qu’on reproche au grand Amyot, d’être trop — en synonymes, vaugel. jRe ? n. synon. Il 2° Dont les éléments sont largement fournis. Un repas — . Il P. anal. (Médec.) Selles, évacuations copieuses. COPISTE [kô-pisf] s. m. et f [ÉTYM. Dérivé de copie, § 265. || 1539. r. est.] Il Celui, celle qui copie. Il 1° Celui, celle qui fait métier de copier des manuscrits, de la musique, etc. Il 2p Fig. Celui qui reproduit l’œuvre d’un autre par imitation. Si vous demandiez de Théodote s’il est auteur ou plagiaire, original ou — , je vous donnerais ses ouvrages, et je vous dirais:Lisez et jugez, la br. 8. || Fig. Celui qui cherche à imiter les manières, le langage de qqn. L’assemblée des animaux se moqua de ces deux mauvais copistes de l’homme, FÉN. Fah. 28. •COPRENEUR [kô-pre-neur] s. m. [ÉTYM. Composé avec la particule lat. co, avec, et preneur, § 275. Il 1752. TRÉv.] Il (Droit.) Chacun de ceux qui prennent conjointement une chose à loyer, à ferme, considéré par rapport aux autres. •COPROLITHE [kô-prô-lif] s. m. [ÉTYM. Composé avec le grec xôirpoî, excrément, et Xî6o<; , pierre. || Ne’olog.] Il Excrément pétrifié d’animaux fossiles. •COPROPHAGE [kô-prô-fàj’] adj. [ÉTYM. Emprunté du grec xoirpocpiyoî, m. s. de xôirpoî, excrément, et tpâYeiv, manger. || xviii « -xixe s. Mot dû à latreille.] Il Qui se nourrit d’excréments. Substantivt, masc. Scarabéide qui vit au milieu du fumier, des excréments. {Cf. bousier.) COPROPRIÉTAIRE [kô-prô-pri-yé-ter] s. m. et f. [ÉTYM. Composé avec la particule lat. co, avec » et propriétaire, § 275. Il xviie s. PATRU, Plttidoy. 8. Admis acad. 1762.] Il (Droit.) Chacune des personnes qui possèdent conjointement une propriété indivise, considérée par rapport aux autres. COPROPRIÉTÉ [kô-pro-pri-yé-té] s. f. [ÉTYM. Composé avec la particule lat. co, avec, et propriété, § 275. Il Ne’olog. Admis acad. 1878.] Il (Droit.) Propriété en commun d’un bien indivis entre plusieurs personnes. ’COPROSE [kop’-roz’] s. f. [ÉTYM. Probablement altération de l’allem. klapperrose, m. s. §§ 8, 498 et 499. || Néolog.] Il Dialect. Un des noms du coquelicot. -COPTÉE [kop’-té] s. f. [ÉTYM. Dérivé de copier, § 119. || Néolog.] Il Dialect. Sonnerie d’une cloche où le battant frappe d’un seul côté, sans que la cloche soit mise en branle. COPTER [kôp’-té] V. t r. [ÉTYM. Contraction de copeter, dérivé de cop, forme dialectale (F. § 16 et cf. copeau), pour coup, § 167. L’orthogr. copter(1564, J. Thierry, Dict. franç. —lat.) paraît due à un rapprochement arbitraire avec le grec xoitTsiv, battre. || 1403. Messe coppetee, dans du c. missa copetata.j Il Faire résonner (la cloche) en faisant aller le battant d’un seul côté, sans mettre la cloche en branle. {Cf. bourdonner, sonner, tinter.) "COPULATEUR, TRICE [kô-pu-là-téur, —trïs’] adj. [ÉTYM. Dérivé du radical de copulation, § 249. || Néolog.] Il Qui sert à la copulation. COPULATDF, IVE [kô-pu-là-tïf, — tîv’] adj. [ÉTYM. Emprunté du lat. copulativus, m. s. de copulare, unir. Il xiv*^ s. Proposicion compulative, oresme, Êth. vu, 6.] Il (Gramm.) Qui marque liaison entre les mots ou les propositions. Conjonction copulative. COPULATION [kô-pu-là-syon ; en vers, —si-on] s. f. [ÉTYM. Emprunté du lat. copulatio, action de se réunir ensemble. || xiue s. Coopulacion, dans godef. SuppL]