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COTYLEDONE 557 COUCHÉ 2 Botan.) P. anal. Lobe, feuille embryonnaire de

! ice d’un végétal phanérogame. Plantes à — simple 

Dcotylédonées. Plantes à — double ou dicotylédonées. pXYLÉDONÉ, ÉE [kô-li —lé-dù-né] adj. Jtvm. Dérivé de cotylédon, § 118. On a dit cotylédons à lin siècle dernier. (F. l.— c. —m. richard, Dict. de I Néolog. Admis acad. 1835.]

;  ; in.) Qui a un ou deux cotylédons. Plantes cotylé-Çf. 

phanérogames.) yiiET [ko-li-lè] s. m. i. Dérivé du grec xotû>>ti, coupe, § 133 : en lat. n, grec xotuXtiôwv. || 1786. Cotylet ou cotylier, en-DTII. ]

!  ; in.) Genre de plantes à feuilles charnues et con-OTYLOÏDE 

[kô-ti-lô-id’] adJ. i. Composé avec cotyle et le grec stôoç, forme,

279. Il 1721. trév. Admis acad. 1762.] il.) Qui est en forme de cotyle. Cavité — de l’os )ù s’articule le fémur. kouj s. m. i. Emprunté du lat. côUum, m. s. devenu en anc. ol au sing. et cous au plur., puis cou au sing., d’alorme du pluriel, §§ 459 et 291. {Cf. col.)] ’arlie du corps de l’homme, de l’animal, qui unit lu tronc. Le héron au long bec emmanché d’un long . Fah. VII, 4. Une femme qui a un — de cygne, élésouple comme celui du cygne. Être dans l’eau — . Couper le — à qqn, le décapiter. Tendre le — •cevoir le coup mortel), et, fig. s’offrir avec résiau mal dont on est menacé. Tordre le — à qqn, — 1er. Tordre le — à un poulet (pour le manger). Ure à qqn la corde au — (pour le pendre). Fig. Se mettre Uirde au —, dans une situation fâcheuse qui est sans Se jeter, sauter au — de qqn, l’embrasser avec ement. Se casser, se rompre le —, s e blesser grièveii u tu faisant une chute, et, fig. Ces voies inconnues rompit le — à une infinité de gens, ST-siM. xii, 71. Prendre s|iambes à son — (lever les jambes très haut), courir de ti’es ses forces. Mettre, laisser la bride sur le — à un cVal, lui lâcher les rênes, et, fig. Mettre à qqn la bride s le —, lui laisser trop de liberté. Plier le —, les épaules Si le joug. Sa main pesait sur le — de ses ennemis.

2’> P. anal. Le — d’une bouteille, d’une chemise. {Cf.

ci) Le — du pied {vieilli), le — de-pied, partie supérieure ’ ^i il, endroit oii il s’articule avec la jambe. || (Made latte. (F. coudelatte.) || Spécialt. (Technol.) — — y yixe, partie cintrée de l’avant-train d’une voiture, sous liUelle passent les roues de devant quand la voiture tjrne. || (Botan.) — de chameau, narcisse des prés. — (J ; iigogne, géranium des bois. || (Zoologie.) — blanc, le ijlteux. — jaune, la fauvette de Saint-Domingue. — rouge, 1 puge-gorge. — tors, le torcol. — coupé, le gros-bec CiSénégal, etc. 20UAG [kwâk’] s. m. STYM. Onomatopée, § 32. || xvi » s. Coac ! elles tombent à fers, MAROT, Dial. de deux amoureux, 211.] Son discordant que laisse échapper par accident cequi chante, ou qui joue d’un instrument à anche. Faire —, des couacs. GOUAGGA [kwag’-gà] s. m. STYM. Onomatopée d’après le cri de cet animal, § 32. ’me s. BUFF. Kwagga ou couagga.] Espèce du genre cheval, plus petite que le zèbre, pre à l’Afrique méridionale. GOUAILLE [kwày’; en vers, kou-ay’] s. f. ÈTYM. Dérivé de queue, d’après l’anc. forme coe, §§ 65 )5. Il (Au sens 1.) 1611. cotgr.] Dialect. Ce qui est du côté de la queue. || Spécialt. j 1. ntre.) Laine de qualité inférieure, coupée près de la ue. (Souvent par erreur écouaille.) | 2. Extrémité d’un ng qui reste à sec pendant la saison basse des eaux. COUARD [kwàr ; en vers, kou-ar] adj. et s. m. KTYM. Dérivé de queue, d’après l’anc. forme coe, §§ 65 U7. Il xie s. Felun sunt et cuart, Roland, 3335.] Vieilli. Adj. || 1 » Qui porte la queue basse. Spe’cialt. ason.) Lion — , qui a la queue entre les jambes. 2o Fig. Poltron. Un chevalier —. |1 Suàstantivt. C’est II. S. m. (Technol.) Région de la queue. {Cf. couaille.) I 1. (Boucherie.) Base de la queue {cf. cimier) dans le bœuf, la vache. | 2. Extrémité de la faux qui adhère au manche. COUARDEIVIENT [kwàr-de-man ; en vers, kou-àr-… ] adv. [ÉTYM. Composé de couarde et ment, § 724. || xin<= s. Cil qi coardement Le lais, Lambert ferri, dans Biljl. Ëc. des Chartes, 1859, p. 347. Admis acad. 1878.] Il D’une manière couarde. COUARDISE [kwàr-diz’; en vers, kou-àr-…] s. f. [ÉTYM. Dérivé de couard, § 124. || xi" s. Einz i murrat que cuardise i facet, Roland, 3043.] Il Caractère de celui qui est couard. ’COUCHAGE [kou-chàj’] s. m. [ÉTYM. Dérivé de coucher, § 78. || 1723. savary, Dict. du comm.] Il 1" Action de coucher. Le — des troupes. || P. ext. Ensemble des objets qui servent au coucher. Il 2° (Technol.) | 1. Action de coucher les poils d’une étoffe. {Syn. réparage.) | 2. Action de mettre en couche des graines, des rameaux destinés à devenir des marcottes. COUCHANT, "COUCHANTE [kou-chan, —chant’] adj. ets.m. [ÉTYM. Adj. et subst. particip. de coucher, § 47. || xno s. Ainz le soleil colchant, Couronn. de Louis, 2641.] Il lo En parlant d’un chien de chasse, dressé à se poser en arrêt quand il sent le gibier. Il (Louis XIV) voulait des chiennes couchantes excellentes, st-sim. xii, 78. Fig. Par déviation de sens. Faire le chien —, s e montrer rampant auprès de qqn pour gagner ses bonnes grâces. Quand il m’est inutile, il fait le chien —, mol. Et. iv, 1. Il 2" En parlant du soleil, qui descend et va disparaître à l’horizon. Un beau soleil —. Fig. Prov. On adore plutôt le soleil levant que le soleil —, on courtise la puissance naissante. Il S.m.Le—, le côté de l’horizon oii le soleil se couche, celui des points cardinaux qui est opposé au levant. (F. occident.) Embrasez par nos mains le — et l’aurore, RAG. Mithr. m, 1. || Fig. Déclin. Au midi de mes années, Je touchais à mon —, J.-B. ROUSS. Odes, i, 10. COUCHE [kouch’] s. f. [ÉTYM. Subst. verbal de coucher, § 52. || xii « s. En sa culche dormeit. Rois, ii, 12.] I. Il 1° Poët. Lit. S’étendre sur sa —. Une — de gazon, de verdure. Sur cette — verte, CORN. Rodog. v, 4. De sa — nuptiale Sort brillant et radieux, j.— b. ROUSS. Odes, i, 2. | Absolt. Couche nuptiale. Qui va du dieu des morts déshonorer la —, RAC. Phèd. Il, 5. D’aucun gage, Narcisse, ils n’honorent sa —, iD. Brit. II, 2. Il P. ext. Spécialt. Linge dont on enveloppe un enfant nouveau-né. Il 2° P. ext. {Sing. elplur.) Alitement de la femme pendant l’enfantement et ses suites. On disait, en usant du nombre singulier : En quel lieu Madame fera-t —elle sa — ? maintenant il faut dire : En quel lieu Madame fera-t-elle ses couches ? H. EST. Nouv. Lang. franc, italian. ii, 123. Être en — . Releverde—. Il P. ext. L’enfantement et ses suites. Faire ses couches. Suite de —. Une — laborieuse. Une fausse — , expulsion du fœtus avant qu’il soit viable. II. P. anal.

1" Étendue uniforme d’une substance sur un certain espace. Une — de plâtre, de sable. Une — de beurre, de graisse. Une — d’orge, que le brasseur étend dans le germoir pour la fabrication de la bière. Une — de peinture. Absolt. Donner trois couches à un panneau. Couches de jardinage, amas de fumier disposés convenablement pour hâter l’accroissement et la maturité des plantes, des légumes. Couches corticales, en botanique, ensemble de lames fibreuses appliquées les unes sur les autres et constituant l’écorce. Couches ligneuses, cercles des écorces superposées et qui forment l’aubier. Couches géologiques, lits superposés dont se compose un terrain. Les différentes couches de l’atmosphère. Les couches profondes de l’Océan. || Fig. Vieilli. Enjeu dont on couvrait une carte. Il 2" (Technol.) Disposition d’une pièce étendue horizontalement, et, p. ext. cette pièce elle-même. | l. Arbre de —, pièce longitudinale qui transmet le mouvement d’une machine à vapeur. | 2. —d’un fusil, disposition plus ou moins couchée de la crosse qui permet de l’appliquer contre l’épaule, quand on met enjoué. Plaque de —, semelle de la crosse. | 3. Pièce de bois fixée sur le sol pour soutenir des étais. | 4. Pièce renfermée entre deux clamps dans la composition d’un mât.

  • COUCHÉ. F. coucher 2.