Page:Hatzfeld - Dictionnaire, 1890, T1, C-D.djvu/293

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CULMINATION — 610 — CULTIVER CULMINATION [kûl-mi-nà-svon ; en vers, —si-on] s. f. [ÉTVM. Dérivé de culminer, § 247. || XYi^-XYiie s. B. de VERViLLE, Moyen de parvenir, dans godef. Suppl. Admis ACAD. 17G2.] , Il (Aslron.) Passage supérieur d’un astre au méridien. CULMINER [kûl-mi-né] v. intr. [ÉTYM. Dérivé du lat. culmen, inis, sommet, § 266. || 1752. TRÉv. Admis agad. 1835.] Il (Aslron.) Atteindre, en passant au méridien, sa plus grande liauteur au-dessus de l’iiorizon. CULOT [i<u-lô] s. m. [ÉTYM. Dérivé de cul, § 136. || 1319. Un culot a mettre le seau du secret le roy, dans godek. Admis agad. 1740.] ^ Il 1" Partie inférieure d’une lampe d’église, d’un bénitier. P. anal. Ornement de sculpture, en forme de cornet, de calice, de tige, d’où sortent des rinceaux de feuillage, de volute, etc. || Fond d’une gargousse, d’un moule, d’un fourneau de pipe. || Partie inférieure d’une bombe, d’une fusée. || Appui sur lequel on pose le creuset dans le fourneau. || Partie inférieure d’un filon qui interrompt les couches horizontales d’un terrain houiller. Il 2° P. ext. Masse qui reste au fond du creuset, de la capsule. || Résidu qui s’amasse au fond d’une pipe. Il 3° Fig. Le dernier éclos d’une couvée. || Le dernierné d’une portée. || P. anal. Famil. Le dernier-né dans une famille.

  • CULOTTAGE [ku-lô-taj’] s. m.

[ÉTYM. Dérivé de culotter, § 78. || Néolog.] Il Famil. Action de culotter (une pipe). CULOTTE [ku-lof] S. f. [ÉTYM. Dérivé de cul, § 136. || 1611. cotgr.] I. Partie du train de derrière du bœuf placée au-dessus de la queue. || Partie du pigeon qui contient le croupion. Il Partie du derrière des femelles d’animaux voisine de la queue. || P. anal. Pièce de métal qui garnit dans un pistolet la partie inférieure de la poignée. II. Il 1° Vêtement d’homme, dit aussi — courte, couvrant depuis les hanches jusqu’au-dessous’des genoux et divisé de manière à envelopper chacune des cuisses. Une —de drap, de peau, et, plur. (à cause des deux jambes), Des culottes, une paire de culottes. Fig. Une vieille — de peau, un ancien militaire. || P. ext. Pantalon. Boutonner sa — . Mettre la — bas à un enfant (pour lui donner le fouet). Fig. Famil. Une fenmie qui porte les culottes, qui commande dans le ménage. || (Marine.) Tailler des culottes à un navire, le forcer à fuir. Il 2° P. anal. Ce qui a la forme d’une culotte. |1. Tuyau de plomb, de fonte, à deux branches, où viennent aboutir deux tuyaux séparés. | 2. Tubes qui font communiquer les bouilleurs avec la chaudière d’une machine à vapeur. | 3. Sorte d’étendard à double bande employé dans la marine. III. Fig. — de-suisse, variété de coquille, de poire, de verre à boire, marquée de bandes comme la culotte que portaient autrefois les Suisses. — de-velours, variété de coq. — de-chien, variété d’oranger. CULOTTER [ku-lô-té] V. tr. [ktym. Dérivé de culotte, § 154. || Néolog. Admis acad. 1835 au sens 1° et 1878 au sens 2°.] Il 1° Vêtir d’une culotte. — im enfant. Il 2° Fig. Famil. — une pipe, donner au culot de la pipe, à force de la fumer, une sorte de vernis brun. Une pipe culottée. P. plaisant. Avoir le nez culotté, se — le nez, avoir le nez rougi par excès de boisson. CULOTTIER, *CULOTTIÈRE [ku-lô-tyé, —tyer] s. m. et f. [ÉTYM. Dérivé de culotte, § 115. || 1790. encycl. Admis ACAD. 1835.] Il 1° Celui, celle qui confectionne, vend des culottes de peau, des guêtres de cuir, des gants de daim, etc. Il 2° Spécialt. S. f. Culottière, ouvrière en pantalons. •CULOTTIN [ku-l()-tin] s. m. [ÉTYM. Dérivé de culotte, § 100. || (Au sens 1 ».) 1680. iiicuEL. I (Au sens 2o.) 1752. trév.] Il Famil. Vieilli.

±o Petite culotte. Il 2° P. ext. Enfant à qui on commence à mettre des culottes. CULPABILITÉ [kfil-pà-bi-li-té] s. f. [ÉTYM. Dérivé du lat. culpabilis, coupable, § 255. || Néolog. Admis ACAD. 1835, ] Il Caractère de celui qui est coupable. Démontrer la de l’accusé. Les preuves de sa — . P. ext. Établir la — desfai CULTE [kûlf] S. m. [ÉTYM. Emprunté du lat. cultus, m. s. 1611. cotgi Il 1 » Honneur suprême que l’homme rend à Dieu. — du Dieu véritable, Boss. llist. univ. ii, 26. Le — que no devons rendre à Dieu, bourd. Respect humain, préarn On ne détruisait pas les temples dédiés aux idoles, mais on) purifiait en les employant au — du vrai Dieu, lu. Conv Madelaine, 1. Rome qui avait vieilli dans le — des Idol » BOSS. Ilist. univ. III, 1. Au dieu du Nil le volage Israël Rem dans le désert un — criminel, Rac. Ath. iv, 3. — privé, p blic. — intérieur, extérieur. Vous voulez par cette cérémoi extérieure nous faire juger du — intérieur que vous lui rend » BOURD. Sacrif. de la messe, 1. Lorsque le — extérieur an grande magnificence, montesq. Espr. des lois, xxv, (Théol.) — de latrie, culte d’adoration qui n’est dû qi ; ^ Dieu. I P. ext. — de dulie, respect, honneur rendu au saints. Leurs honneurs font une partie du — qu’elle (l’ÉglisI rend à Dieu, qui est admirable en ses saints, boss. Cîdle d’i ’ Dieu. — d’hyperdulie, vénération, honneur rendu à la saii, Vierge. || — des images, respect pieux pour les imag’ et les emblèmes religieux, taxé d’idolâtrie par les pi testants. || Fig. Adoration pour qqn, qqch. C’était moi ; une cour qu’elle voulait qu’un —, ST-SIM. xi, 189. Avoir i — pour qqn, pour la mémoire de qqn. Avoir le — de la vérit le — de l’art. Il (Fagon) aimait la médecine jusqu’au —, s SIM. i, 106. Il 2° Spécialt. Ensemble des cérémonies extérieur^ par lesquelles l’homme honore Dieu. La prêtresse cons crée au — de Diane. Quête pour les besoins du —. Les cuit reconnus par l’État. Les ministres de la religion catholique et ceux des autres cultes chrétiens. Charte de IS30, art. Le ministère des cultes.

  • CULTELLATION [kûl-têl’-là-syon ; en vers, —si-o

s.f. [ÉTYM. Dérivé du lat. cultellus, couteau, § 247. || LO furet.] Il (Technol.) Opération d’arpentage par laquelle a substitue, quand le terrain offre des inégalités de niveau sa projection horizontale à la surface réelle, en tenant 1 chaîne au-dessus du sol et en laissant tomber un cou teau la pointe en bas, ou une fiche plombée, pour m quer le pied de la verticale. CULTIVABLE [kiil-ti —và bl’] adj. [ÉTYM. Dérivé de cultiver, § 242. || 1284. Terre coutivaWe dans GODEF. Suppl. 1308. Terre cultivable, iOid. Repri xviiic s. Admis acad. 1798.] Il Qui peut être cultivé. Terres cultivables. CULTIVATEUR, "CULTIVATRICE [kûl-ti-và-téhr -tins’] s. m. et /. [ÉTYM. Dérivé de cultiver, § 249. On trouve en anc franc, les formes pop. coutivere, coutiveor. || xV s. Cnltlrs teurs de paix, juv. des ursins, Chron. dans la c. Admi ACAD. 1762.] Il 1° Celui, celle qui fait valoir un fonds de terre. A/^’ jectivt. Peuple —, nation cultivatrice. Il 2° P. ext. Le —, petite charrue qu’on fait passer c tre les rangées de plantes qu’on veut biner, sarcler.

  • CULTlVATION [kûl-ti —và-syon ; en vers, —si-on] s.

[ÉTYM. Dérivé de cultiver, § 247. || xvi= s. du pinet, Hisl nat. de Pline, dans delb. Rec.] Il Vieilli. Action de cultiver la terre. CULTIVER [ktil-ti-vé] v. tr. [ÉTYM. Emprunté du bas lat. cultlvare, m. s. dérivé di colère, par le supin cultum. [Cf. captivare, de capere, elr. A remplacé la forme pop. coutiver. Ij xii’^-xiii^ s. Astoit cul tiveiz, Dial. Grégoire, p, 72.] Il 1" Soumettre (la terre) à certains travaux pour la rendre fertile. — un champ, un jardin. Des terres cultivées, lia surent —… Leur enclos et leur champ, la f. Phil. et Bsucis. Les pays ne sont pas cultivés en raison de leur fertilité, toaiS en raison de leur liberté, montesq. Espr. des lois, xvili, 3. Il 2° Soumettre (les (plantes) à certains soins destinés à favoriser, à perfectionner l’action de la nature.te » plantes sauvages et les plantes cultivées. || Fig. Perfectionner par l’éducation. — les dispositions de qqn, son bon naturel. — la mémoire d’un enfant. Pour de l’esprit, elle n’en manque pas : elle l’a même assez cultivé, LES. OU Blas, iv. 6. Cette ardeur et ce zèle Qu’au fond de votre cœur mes soins I raMel 1