|| l° Anciennt. Qui est rebattu, excédé (d’une chose). Futés de leurs vers, régnier, Sat. 4.
|| 2° P. ext. Fin, madré. {Cf. roué.)
2. FUTÉ, ÉE [fu-té] adj.
[ÉTYM. Dérivé de fût, § 118. || 1690. Fusté, furet. Admis ACAD. 1762.]
|| (Blason.) Qui a un fût (manche). Javeline de gueules futée de sable (dont le fer est de gueules, le bois de sable).
FUTÉE [fu-té] s. f.
[ÉTYM. Dérivé de fût, § 119. || 1690. furet. Admis Acad. 1762.]
|| (Technol.) Mastic fait de brique pulvérisée ou de sciure et de colle forte, pour boucher les trous du bois.
FUTILE [fu-til] adj.
[ÉTYM. Emprunté du lat. futilis, m. s. 1611. cotgr.]
|| 1° Qui ne vaut pas la peine qu’on s’en occupe. Une chose —
|| 2° Qui s’occupe de choses qui n’en valent pas la peine. Une personne —
|| P. ext. Tous ces discours qu’ils ont fondés sur ce faux principe, sont si futiles, pasg. Lett. à sa sœur, 17 oct. 1651.
* FUTILEMENT [fu-tïl-man; en vers, -ti -le- . . . ] adv. [ÉTYM. Composé de futile et ment, § 724. || Néolog.] Il D’une manière futile. FUTILITÉ [fu-ti-li-té] s. f. [ÉTYM. Emprunté du lat. futilitas, m. s. Au xvi^ s. on trouve futileté, dérivé de futile. {V, delb. Rec.) Admis AGAD. 1694.] Il Caractère d’une chose, d’une personne futile. || P. ext. Chose futile. Borner nos talents à des futilités, mol, F. sav. III, 2. • FUTUR, URE [fu-tùr] adj. et s. 7n. [ÉTYM. Emprunté du lat. futurus, m. s. part, du verbe esse, être. || xiii^ s. Une feme esposa un home par futur, Li- vre de jostice, 193.] 1. Adj. Qui sera. Les siècles futurs. Les générations futu- res. Prévoir les choses futures. Ma grandeur future, corn. iVi- com. Il, 3. Dans la race future, rac. Brit. v, G. La vie fu- ture, vie qui doit suivre la vie présente. La future épouse. le — époux, et, substantivt, Le —, la future. Voyez à convenir entre vous du — , mol. F. sav. v, 3. Ton beau-père — vide son coffre-fort, boil. Sat. 10. II. S. m. Il 1»Cequisera. Ilyenaquisedonnentàce qui est présent et n’ont du — aucune inquiétude, Boss. Pens. détach. 1. Vieilli. (Droit.) Examenà — , enquête par avance sur des faits dont on ne veut pas laisser disparaître la preuve. || Épouser par paroles de —, se fiancer (par opposition à épouser par paroles de présent). || (Philos.) Les futurs con- tingents, les choses qui peuvent arriver, ou ne pas arriver. Il 2° (Gramm.) Temps d’un verbe qui exprime ce qui sera. Un verbe au — . Le — antérieur, qui exprime qu’une chose aura lieu antérieurement à une autre chose à venir. P. appos. Le participe — . FUTURITION [fu-tu-ri-syon ; en vers, -si-on] s. f. [ÉTYM. Dérivé de futur, § 247. || .xvii« s. V. à l’article. Admis ACAD. 1762.] Il (Philos.) Caractère de ce qui est futur. Ce qui n’a au- cune possibilité n’a aucune — , fén. Réfiit. de Malebr. 5. FUYANT, ANTE [fui-yan, -yânt’] adj. [ÉTYM. Adj. particip. de fuir, §47. || 1539. r, est. Admis ACAD. 1762.] Il 1° Qui fuit. La fuyante proie, la f. Fab. ix, 20, Disc, à Mme de la Sablière. Il 2o Fig. Qui s’en va en arrière. Un front — . Un fond de tableau —, qui semble se prolonger en arrière par pers- pective ; substantivt. Les fuyants d’un tableau. FUYARD, ARDE [fui-yar, -yàrd’] adj. et s. m. [ÉTYM. Dérivé de fuir, § 147. || 1552. ch. est. dans delb. Rec] I. Vieilli. Adj. Porté à s’enfuir. Des troupes fuyardes. Ils (les castors) deviennent fuyards, buff. Castor. Pigeons fuyards, demi-sauvages, qui habitent les colombiers, mais ne restent pas dans les volières. Oiseau —, faucon qui se sauve avec la proie, au lieu de la rapporter. II. S . ni. Celui qui s’enfuit. Il voit quelques fuyards sauter dans une barque, CORN. Fomp. V, 3. Poursuivre les fuyards, MONTESQ. Rom. 2. Il p. ext. Anciennt. Conscrit réfractaire, se cachant pour se soustraire à la conscription. SOCIÉTÉ ANONYME d’iMPRIMERIE DK Y I LL EFR A N CHE-DE - R UERGUE Jules Babdoux , Directeur. o
