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DES SYLLOGISMES.

Tout homme est mortel ;
Caïus est homme,
Donc Caïus est mortel ;

la majeure n’est vraie qu’à la condition que la conclusion le soit aussi et dans la mesure où elle l’est. Car si Caïus n’était pas mortel, la majeure serait fausse, et l’unique cas de Caïus l’annulerait.

La dialectique nous fait donc voir que cette première figure fondée sur l’universalité, se fonde en réalité sur tous les cas individuels que l’on a reconnus vrais. Or, tous ces cas particuliers deviennent le moyen-terme de la seconde ligure du syllogisme réfléchi.

b. — Syllogisme fondé sur l’induction.

Le syllogisme précédent fondé sur l’universel, se formulait, comme on peut aisément le voir, d’après la première figure que nous connaissons déjà :

I — P — G ;

le syllogisme d’induction dont nous avons à parler maintenant, se formulera d’après la seconde figure :

G — I — P.