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DES SYLLOGISMES.

extrêmes, qui ne sont par conséquent que les formes au moyen desquelles cette identité du sujet se rend manifeste.

a. — Syllogisme catégorique.

Dans cette première forme du syllogisme nécessaire, le moyen-terme est encore le seul qui marque la nécessité. La majeure ou la mineure, ou toutes les deux à la fois, sont des jugements catégoriques. Le prédicat, qui est joint au sujet dans la conclusion, se trouve mis en rapport avec lui ou placé dans son rôle de prédicat, à l’aide d’un moyen-terme tiré de la nature même du sujet. Cette essence du moyen-terme se nomme quelquefois espèce. La généralité dont cette espèce fait partie et qu’on pourrait appeler son genre est exprimée par la majeure, et la mineure exprime une individualité de cette espèce, ou l’individu par lequel et dans lequel l’espèce et le genre sont mis au jour et rendus existants.

Quoique les trois formes du syllogisme nécessaire puissent se formuler comme nous venons de le dire, à l’aide de la troisième figure,

I — G — P,

elles ont cependant chacune une figure spéciale ; et celle