Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 14.djvu/19

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personnes qui nous instruisent, si, après avoir lu l’ouvrage immortel de l’Esprit, je ne remerciois son illustre auteur des avantages que j’en ai tirés. Je m’estimerai heureux si ma vénération pour vos lumieres vous prévenoit pour une nation qui a malheureusement passé dans l’esprit de bien des gens pour barbare. La plus forte preuve que vous pourriez me donner, monsieur, de vos sentiments favorables à mon égard seroit de me procurer l’occasion de vous être de quelque utilité dans ma patrie, et de prouver l’admiration et la considération distinguées avec lesquelles j’ai l’honneur d’être,

monsieur,

votre très humble serviteur.

A S.-Pétersbourg, ce 20 septembre 1760.