Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 14.djvu/35

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remets pour vous lire et m’éclairer.

Vous savez que M. Stuard est parti pour Madrid. Il m’a promis à son retour de passer par ma terre. Plût à Dieu que nous fussions alors en paix, et que je pusse partir avec lui et sous sa protection pour vous aller rendre mes devoirs à Londres ! Si vous découvrez le nom de celui qui veut bien traduire mon ouvrage, mandez-le moi pour que je le lui envoie. Acceptez-en, je vous prie, un exemplaire que mon libraire adressera pour vous à M. Dehondt, en Hollande. Comparé au présent que vous me faites, c’est la dragme de la veuve, que je vous prie de recevoir avec bonté.

Je suis, etc.
Du 1 avril 1759