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Chap. III. De l’esprit par rapport à un particulier,
On prouve par les faits que nous n’estimons dans les autres que les idées que nous avons intérêt d’estimer.
Chap. IV. De la nécessité où nous sommes de n’estimer que nous dans les autres,
On prouve encore dans ce chapitre que nous sommes, par la paresse et la vanité, toujours forcés de proportionner notre estime pour les idées d’autrui à l’analogie et à la conformité que ces idées ont avec les nôtres.
Chap. V. De la probité par rapport à une société particulière,
L’objet de ce chapitre est de montrer que les sociétés particulières ne donnent le nom d’honnêtes qu’aux actions qui leur sont utiles : or, l’intérêt de ces sociétés se trouvant souvent opposé à l’intérêt public, elles doivent souvent donner le nom d’honnêtes à des actions réellement nuisibles au public ; elles doivent donc, par l’éloge de ces actions, souvent séduire la probité des plus