Page:Helvétius - Notes de la main d’Helvétius, éd. Keim, 1907.djvu/14

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ture que j’ai comparée avec celle de divers fac-similé, des nombreux documents conservés à Voré, des lettres relatives à l’espèce de mission diplomatique dont Frédéric le chargea pendant son séjour en Prusse, etc….[1] est incontestablement l’écriture du philosophe.

La seconde page porte en titre : Recueil. Les deux suivantes sont consacrées à une sorte de table des matières d’apparence assez singulière, mais ingénieuse. Elles contiennent chacune dix petits rectangles en marge desquels il y a une lettre[2] et, à l’intérieur, les cinq voyelles.

Les Notes sont donc, comme on peut s’en rendre compte après examen, classées par ordre de voyelles. En effet, voici, par exemple, la case M.

a 124

e 66

i 86

u 106

Voyons la page 124 du manuscrit. Nous lisons : Il faut se consoler dans le malheur. Plus bas : matière de feu… mathématicien. — A la page 66, nous trouvons : rite, mechanceté. cène, metal. Etc., etc.

Dans ce classement original et approximatif, l’auteur ne tient pas compte des consonnes, sauf des consonnes initiales. Ex. :

A o 26.

A la page 26 du manuscrit, il y a : amour-propre, anglais, harmonie… De même G a 68 : grandeur, grâces, gladiateurs, etc.

Les pages, encadrées au crayon, qui sont au nombre de 211, recto et verso, sont marquées jusqu’à la 200e[3], mais, après la 180e,

  1. V. sur ces documents inédits : Helvetius, Sa fie et son Œuvre, chap. xviii et l’Appendice I.
  2. Les lettres de l’alphabet qui ne s’y trouvent pas sont : j. k. u. y.
  3. Le manuscrit a exactement 211 pages. A la dernière, à moitié effacé : liste de mes… ( ?)