Page:Hennique-Huysmans - Pierrot sceptique, 1881.djvu/17

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


PIERROT SCEPTIQUE


C’est dans une ville, sur une petite place arrondie en demi-lune et qu’enferment, à droite un cabaret, le porche d’une église, à gauche une boutique de mercerie, un éventaire d’immortelles, au fond, l’entrée de la maison de Pierrot, l’officine d’un coiffeur.

Le cabaret est rouge, garni de barreaux autour desquels festonnent des pampres en tôle avec des grappes de raisins tout bleus. Les joies furieuses des pochardises ont saccagé les vitres.

La boutique du mercier possède la friperie des marmailles : leurs tabliers, leur bourrelets, leur