Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome1.djvu/12

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comme le prouve le nombre de 745 lettres[1] provenant de cette source si variée.

A la suite de chacune des deux grandes périodes de la vie de Henri IV, nous donnons une liste complète des sources d’où viennent les lettres qui y sont rassemblées, avec l’indication de la place assignée à chacune dans le classement chronologique. Là se trouvent réunis aux communications diverses dues à la correspondance du Ministre et à ce qui nous est directement parvenu, ce qu’ont fourni les ouvrages imprimés, et ce que nous

  1. Le département de la Gironde a les premiers titres à être cité parmi ceux qui ont bien mérité de ce recueil, grâce aux soins de M. Ferdinand Leroy, aujourd’hui préfet de l’Indre, et qui auparavant a mis si bien à profit pour les lettres de Henri IV, ses fonctions de secrétaire général à Bordeaux. M. le secrétaire municipal de la même ville a fait, de son côté, d’importantes communications ; et la richesse de ce double tribut fait vivement désirer le prochain classement des archives provinciales et parlementaires de l’ancienne Guyenne. On peut se faire quelque idée de ce que révélerait l’ordre introduit dans cet immense dépôt, resté jusqu’à ce jour amoncelé, en voyant que les registres secrets du parlement de Normandie, par les soins du savant greffier en chef de la cour royale de Rouen, M. Floquet, correspondant de l’Institut, nous ont valu un tribut de 98 lettres de Henri IV. L’envoi de M. le préfet de Tours et celui de M. Clerx, bibliothécaire à Metz, sont de la même importance. Nous regrettons d’être réduit ici à une simple énumération, pour les noms de MM. Dupasquier, à Lyon ; de Formeville, à Caen ; Le Glay, à Lille ; Belhomme et Moquin-Tendon, à Toulouse ; Le Cointre-Dupont et Rédet, à Poitiers ; Duvernois et Clercs, à Besançon ; Louis Paris, à Reims ; Maillet, à Rennes ; de Samazeuilh, à Castel-Jaloux. C’est cependant un devoir, en regrettant d’ajourner la liste qui contiendra tant d’autres noms honorables, de consigner dès à présent, par une mention toute particulière, le nom de M. Gustave de Clausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique, à Rabastens, à qui nous devons les 120 copies très-soignées des lettres fournies par les archives de M. le baron de Scorbiac et de M. le vicomte de Puységur ; et nous devons déclarer aussi que plusieurs indications fort précieuses des ressources que pouvait fournir le Béarn, notamment les comptes de la dépense du Roi de Navarre, les livres de la bibliothèque de l’honorable M. Manescau, à Pau, et 25 bonnes copies de lettres conservées dans les archives d’anciennes familles de la province, avec des notes sur ces familles, nous ont été procurées par M. Camille Jubé de la Pérelle, sous-chef du bureau des travaux historiques, au ministère de l’Instruction publique.