Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome1.djvu/138

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le desir que j’en ay pour le bien que j’en prevois, tant pour le service du Roy mon seigneur, que mon particulier contentement. Cependant je prieray le Createur vous avoir, mon Cousin, en sa trez saincte et digne garde. De Coignac, ce xive juillet 1576.

Vostre bien bon cousin et meilleur amy,


HENRY.



1576. — 2 août.

Orig. – Archives de M. le général de la Roche (du Gers). Communication de M. Jubé, sous-chef de bureau au ministère de l’Instruction publique.


A MONSR DE LA ROCHE.


Monsr de la Roche, Les consuls de Villeneuve[1] sont venus me trouver et m’offrir tout service et observance ; dont j’ay este bien aise. Et d’aultant que je m’en vay demain audict Villeneuve, et que je desire de supporter et soulager leurs habitans, je vous prie de ne passer poinct avec compagnies à une lieue prez de ladicte ville, et faire que de vostre passaige ils ne se puissent nullement plaindre, comme je m’asseure qu’ils ne feront. Je prie Dieu, Monsr de la Roche, vous maintenir en sa saincte garde.

De Lauzun[2], ce deuxieme aoust 1576.

Vostre bon amy,


HENRY.
  1. C’est Villeneuve-d’Agen, sur le Lot, aujourd’hui du département de Tarn-et-Garonne, et qui était alors une des villes importantes du domaine du roi de Navarre.
  2. Bourg de l’Agenois, aujourdhui dans le département de Lot-et-Garonne.