et avoir sceu sur iceulx vostre advis. Qui a esté cause que je vous envoye la Valade, maistre ordinaire des requestes de ma maison, avecques ceste lettre pour vous prier, mon Cousin, de vous haster le plus que vous pourrés, afin que je puisse depescher le dict la Rocque, ainsi que vous dira le dict la Valade. Sur lequel me remectant, je prieray Dieu vous avoir, mon Cousin, en sa trez saincte et digne garde.
Escript à Lisle en Jourdain[1], ce vje septembre 1576.
Je ne veulx oublier à vous remercier des faveurs et plaisirs que la Valade a receues de vous en ma faveur[2].
Orig. – Arch. de la famille Forget de Fresne. Communication de M. le chevalier Artaud de Montor, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, allié de la famille Forget.
À FORGET,
Forget, Je vous ay accordé trois cens livres par an pour le service que je m’asseure que me ferés durant le temps que vous serés et la Court, en attendant que je vous en ordonne davantaige, dont je vous envoye ung mandement. Je vous prie, Forget, avoir mes affaires en telle recommandation que je me suis promis de vous, et ne perdre une seule occasion, pour le bien d’iceulx, que vous n’en communiquiés avec la Marcilliere[3] ; me tenant au surplus adverty le plus souvent que
- ↑ Ville du bas Armagnac, aujourd’hui dans le département du Gers.
- ↑ Ce post-scriptum est de la main du roi.
- ↑ Hurozius Berziau, seigneur de la Marsillière ou Marcillière, d’une famille parlementaire dont nous trouvons des membres dans tout le XVIe siècle. Il figure dans les comptes de la dépense du roi de Navarre, année 1581, comme secrétaire d’état en quartier. Mais il remplissait ces fonctions au moins depuis 1580 ; car nous avons plusieurs lettres de cette année, qui nous sont parvenues par des copies contemporaines, portant en marge le nom des secrétaires d’état qui les ont rédigées, et le nom de la Marsillière s’y trouve souvent. Il est porté comme secrétaire des commandements ordinaires dans l’état de la maison du roi de Navarre, pour l’année 1585.
