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au dict de la Borde. Et nous asseurant qu’ainsi le ferés, nous prions le Createur vous avoir, Capitaine Lurbe, en sa saincte et digne garde. De Nerac : faict le 8 novembre 1577.

HENRY.
De Royer.



1577. — 20 novembre.

Orig. – B. R. Fonds Béthune, Ms. 8886, fol. 42 recto.


À MON COUSIN MONSIEUR LE MARQUIS DE VILLARS,

AMIRAL DE FRANCE.

Mon Cousin, J’escris à messrs de la cour de parlement pour l’eslargissement de quelques prisonniers de la Religion qu’ilz detiennent, à l’occasion de certains faictz advenuz pendant les troubles, qui toutesfoys demeurent assoupiz par l’edict de paciffication. Et d’aultant que le vouloir et intencion du Roy mon seigneur est qu’un chascun joysse du fruict et beneffice d’iceluy, et que telles contraventions ne servent qu’à nourrir les deffyances et empescher l’establissement de la paix si necessaire, je vous prye tenir la main que les dictz prisonniers soyent eslargis, et interposer vostre credit et auctorité pour l’entretenement de la paix. En quoy vous ferez chose autant agreable à Sa Majesté qu’elle est necessaire pour le bien de son service et repos de ses subjectz. Qui est l’endroict où je prye le Createur, mon Cousin, vous donner, en santé, bonne et longue vye. De Nerac, ce xxe novembre 1577.

Vostre affectionné cousin et asseuré amy,
HENRY.