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[1579. — fin de mars.]

Orig. autographe. – B. R. Fonds Béthune, Ms. 8834, fol. 7 recto.

Cop. – B. R. Suppl. fr, no 1009-4.


À MONSR LE MARESCHAL DE DANVILLE, MON COUSIN.

Mon Cousin, La paix a esté accordée[1] ; je m’asseure qu’en estes bien ayse. Je vous prie la faire effectuer en vostre gouvernement ; et preferés le repos public et l’amitié de vos plus chers parens et amys à quelque hayne particuliere. Ne faictes donc point playsir à vos anemys en offensant vos amys. Je vous prie, croyés mon conseil comme de celuy qui est des meilleurs et des plus parfaicts, moyennant que me randiés la mesme confidence et amitié que je vous veus toujours porter. Croyés ce que monsr de la Nouë vous dira de ma part. Et je prie Dieu, mon Cousin, vous donner santé et longue vie.

Vostre plus affectionné cousin et parfaict amy,
HENRY.



1579. — 9 avril.

Orig. – Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Copie transmise par M. Gustave de Clausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique.


À MONSR DE SCORBIAC,

MAISTRE DES REQUESTES ORDINAIRE DE MON HOSTEL.

Monsr de Scorbiac, J’escris au Pin, mon secretaire, me venir trouver à Mazeres, incontinent qu’il aura receu ma lettre ; et parce que j’ai besoing de vous, je vous prie faire le semblable, et vous asseurer que vous n’aurés jamais un meilleur maistre que moy, qui en ceste volonté prie Dieu vous donner, Monsr de Scorbiac, heureuse vie. De Lisle en Jourdain, le ixe apvril 1579.

Vostre bon maistre et amy,
HENRY.
  1. Le sujet de cette lettre est la ratification du traité de Nérac, que Henri III octroya le 19 mars.