Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome1.djvu/349

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moyens que j’aye. Et sur ce, je prie Dieu, Mellon, vous avoir en sa garde. De Saincte Foy, ce mardi xixe juillet.

Vostre meilleur maistre et amy,


HENRY.



1580. — 23 juillet.

Orig. – Arch. de M. le comte H. C. de Meslon, à Rauzan. Envoi de M. le secrétaire général du département de la Gironde.


À MELLON,

GOUVERNEUR DES VILLES DE MONTSEGUR, GENSSAC ET CASTELMORON.

Mellon, J’ai receu vostre lettre et celle de monsr de Fabas, suivant laquelle j’ay envoyé querir le capitaine Faure avec sa compaignie, pour l’y mander s’il est besoing ; vous priant ne faillir à toute heure à m’advertir de ce que vous aprendrés : et sur tout souvenés vous de recouvrer des paysans pour les fortiffications ; et faictes les avancer en dilligence, car vous sçavés combien le temps nous est cher. Et sur ce, Mellon, Dieu vous ayt en sa garde. De Sainte Foy, ce xxiije juillet 1580.

Vostre meilleur maistre et amy,


HENRY.



1580. — 24 juillet.

Cop. – B. R. Fonds Leydet, Mem. mss. sur Geoffroy de Vivans, p. 78.


À MONSIEUR DE VIVANS,

GOUVERNEUR DE PERIGUEUX.

Monsr de Vivans, le sr Caussade, qui m’est fort affectionné serviteur et ancien huguenot[1], me presente une requeste tendant à fin de luy accorder l’entretenement de dix soldats qui sont necessaires

  1. Voici un des passages qui prouvent que les réformés de France s’honoraientalors de ce titre, ainsi qu’on l’a quelquefois remarqué.