Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome1.djvu/476

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Moïennés aussy, je vous prie, avec le sr de Valsingam, que je puisse ravoir mes bagues engagées en Angleterre, et asseurés vous, si vous pouviés moïenner cela, que je le recognoistrois.



1582. — 19 janvier.

Orig. — Arch. de M. le vicomte de Panat, membre de la Chambre des députés.


À MONSR DE LESTELLE, L’UN DES GENTILHOMMES ORDINAIRES DE MA CHAMBRE.

Monsr de Lestelle, Estant resolu de partir le xxvje de ce moys pour aller accompaigner la Royne ma femme jusques à Sainct Jehan d’Angelly, lors qu’elle s’acheminera en Court, je vous en ay volu advertir par ceste mienne, affin que durant mon esloignement vous et le reste de la noblesse de voz cartiers, qui sont affectionnés à mon service, prenyés garde qu’un chascun se contienne en debvoir, et sur tout exhorter ceulx des villes d’avoir soing de leur conservation et seurté, sans permettre toutes foys qu’on entrepreigne rien. Si d’avanture aussy ceulx de qui les desseins n’ont jamais tendu qu’à nous remettre aulx troubles (comme leurs dernieres assemblées ont assez tesmoigné) entreprennent quelque chose ouvertement, je vous prie m’en avertir en dilligence et de tout ce que vous penserés importer le bien et repos de ceste province. Et sur ce, Monsr de Lestelle, je prie Dieu vous avoir en sa garde. De Nerac, ce xixe janvier 1582.

Vostre bien affectionné amy,


HENRY.


[1] Crapault, fay moy sçavoir de tes nouvelles, et sy tu es du tout guery, car j’auroy envie de te voir avant partir.

  1. Ce post-scriptum est de la main du roi, comme était celui de la lettre précedente.