Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome1.djvu/496

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suis tousours promis de vous en mon particulier, et dont vous m’avez rendu tres bonne preuve, qui m’a obligé à vous, pour vous estre à jamais

Votre bien affectionné et assuré amy,


HENRY.



[1582. vers le mois de mai.]

Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg. Ms. 887, t. Ier. lettre n° 9. Copie transmise par M. Allier, correspondant du ministère de l’Instruction publique.


À MONSR DE BELIEVRE.

Monsr de Believre, Je vous ay souvent parlé du desir que j’avoys qu’il pleust au Roy continuer d’entretenir mes deux gardes, me semblant que pour mon regard ce n’est chose qui soit excessive et qui ne soit raisonnable. Je vous prye en cela de m’estre aydant envers Sa Majesté ; et où il n’y auroit moyen de les entretenir, pour le moins que j’aye une creue de vingt hommes seulement en ma vieille garde. Ce qu’esperant que j’obtiendray de Sa Majesté, et m’asseurant que vous m’y ferés le bon office que je me promets et attends de vous, je ne vous en diray davantaige, si ce n’est pour vous pryer [croire] que je suis et veux demeurer pour jamais

Vostre plus affectionné et plus asseuré amy,


HENRY.



1582. — 20 juin. — Ire.

Copie. — Arch. de M. le genéral comte de Bourbon-Busset. Envoi de M. l’abbé Chambon, curé de Souvigny, correspondant du ministère de l’Instruction publique.


À MONSR DE BUSSET,

CHEVALIER DE L’ORDRE DU ROY MON SEIGNEUR.

Mon Cousin, Je vous envoye les lettres que j’escris à la dame mareschalle[1] et à ses enfans et à monsr de Mortemar, comme vous me l’avez escript, ayant fort agreable l’alliance que vostre fils prend en

  1. La maréchale de Tavannes.