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1583. — 20 septembre.

Cop. — B. R. Fonds Leydet, Mém. Mss. sur Geoffroy de Vivans, p. 72.


[À MONSR DE VIVANS.]

Monsr de Vivans, Je n’oublie pas volontiers ceulx de qui j’approuve la fidelité. Et aussitost que je fus adverty que mon cousin le sr de la Vauguyon avoit obtenu au conseil privé du Roy mon seigneur une prinse de corps contre vous, et qu’il vouloit poursuivre en la chambre de l’edict de la justice de Guyenne, je luy fis entendre par le sr de Bourden que je serois bien ayse qu’il cessast ses poursuictes, et que je m’employerois volontiers pour terminer les differends qui sont entre ma cousine madame de Caumont, et luy. Il m’a depuis envoyé un des siens et donné asseurance que, pour l’amour de moy, il arrestera ce qu’il avoit commencé. Venez me trouver à Nerac dans le xe du mois prochain, où nous communiquerons particulierement des affaires de ma dicte cousine .................

De Pau, ce xxe septembre 1583.


HENRY.

[1] Disposez vos affaires pour me venir trouver à Nerac.



[1583. — vers la fin de septembre.] — Ire.

Orig. autographe. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 8828, fol. 25 recto.

Cop. — B. R. Suppl. fr, Ms. 1009-4.


À MON COUSIN MONSR LE MARESCHAL DE MATIGNON.

Mon Cousin, J’ay receu celle que m’avez escripte par ce gentilhomme, present porteur, et ay esté bien marry d’entendre que les bruits et alarmes continuent encores, combien qu’il n’y ait aucune occasion ne fondement. Ceulx qui en sont fauteurs meriteroient bien

  1. Post-scriptum de la main. (Leydet.)