Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/145

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DU ROI DE NAVARRE. 135 1585. — ao ocrosns. _ Orig. autographe. — Arch. du Royaume, sect. hist. Série M, dossier Saint-Ours. _ A MONS" DE LA BOURLIE. i Mons" de la Bourlie, Envoyant mon cousin, mons' le vicomte de i Turenne, par delà pour y assembler mes serviteurs, je vous ay voulu I fi :llI’O CB Il'10lÈ POU? VOUS `PI’lCI` VOUS `llI’OUV€I` 3U lieu qlllll VOUS IT131'1dBI`& Bil HU ÈGIDPS (IUE VOUS SQRUTOZ. Il VOUS dlI`3. aussi COITIIIIC j,€SP€I’G VOUS VOlI‘ CH l)I`€f, et dOI1IlCI‘ 'liël 3ClÉl€IDlI1BI1'1€Dl§ à 1'DCS 3ll8.lI`€S, (IUC jë lD,3S seure y voir en brief l’issue., avec autant d’utilité et contentement que sçaurions desirer ; à quoy participeront tous les gens d’honneur qui mondit frere qu’il n’a point d'envie de se prendre sur mes places de mon dict pays. » faire catholique, mais qu’il tend à. se rendre ¤ Le reste de cette lettre n'est deschiifré que le plus fort, pour m'induire ou contraindre par endroicts, mais il est aisé à connoistre à embrasser son party. Partant il est besoin que le Roy negotioit du même temps avec le de contreminer ce dessein sans nous arres- duc de Guise, chef des Ligueurs, et avec ter au traisté qu'il demande à faire avec la le roy de Navarre, chef des Huguenots : Be ne ma mere, estant resolu de ne souffrir et, selon mon 'u ement, il escrivit cec au Y J 8 Y point d’autre religion que la catholique : mareschal lorsqu'il se vit comme resolu, tant pour la satisfaction de ma conscience de s’unir avec les Ligueurs, desesperant que pour couper les racines aux factions de pouvoir resoudre le roy de Navarre de qui troublent mon Estat. Etje connois bien se rendre catholique. Le mareschal, sui- que mon dict frere est trop engagé avec vant les ordres de la Cour, assemble ses ‘ ceux de sa religion, sur lesquels il fonde troupes, et le roy de Navarre ne doutant toute son esperanceet grandeur, etqu’iln’y point qu'il n’eust ordre de luy faire la aura ordre de le rendre capable de cette de- guerre, pour ne pas rompre ouvertement _ liberation que par force : moyen de quoy _et arrester le mareschal, luy escrivit qu’il ne laissez point perdre d’occasions, et me- estoit fort desplaisant que, pour une legere nez avec vous toutes mes forces qui seront occasion, l’on se fust brouillé avec les siens _ en Guyenne, sans vous arrester aux belles en Languedoc, que devant recevoir des paroles de mon dict frere. Car ce pendant hommages à Tartas, il 11`avoit pu y mettre qu'il n’est travaillé en son gouvernement, ordre ; qu’il se rendroit à Casteljaloux le il employe ses forces contre ceux de Tou- vingtiesme du mois et qu'il le prioit de s'y louze et autres mes serviteurs de ce pays- trouver, afin de resoudre avec luy de ce là, et il ne sera pas aisé de reprendre ce qu’il faudroit faire pourle service du Roy. qu’il aura à sa devotion : c’est pourquoy il Le mareschal escripvit au Roy qu’il avoit faut sans retardement fempescher d'entre-_ accepté cette entrevue. » (P. 162 et suiv.}