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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/173

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DU ROI DE NAVARRE. 163 ` [l58`5. — VERS LA rm DE JJANNÉE.] —lI"‘ê<. 4 \ Orig. autographe ; — Collection de M. F. Feuillet de Conches. A i A 'MONS“ DE S"` GENIÉS, i Mou aouvsmmun sw 1.mummu mv Mns nouunmm er mrs souvmmus.. ‘ Mons" de S* Geniés, 'Je vous prie de faire faire la plus grande. quantité de pouldre que vous pourrés, et envoyer en Soulle et en Laboure pour faire faire des piques tant qu’il sera possible ; et en faictes le marché jusque sept ou huict cens, rendues à Navarrins ; je _ feray trouver argent pour les payer. Advisés de faire fort travailler aux pouldres et en diligence. Au reste, je vous advise que j"ay receu nouvelles de la Court, qui sont que mons" du Mayne et toute l’ar- mee marche avec les plus grandes forces qu’il peut ; le Roy a accordé tout ce qu'ils ont voulu, nous les aurons bien-tost sur les bras ; c’est tout ce que je vous puis dire pour ceste heure. A Dieu, Mons' de St Geniés, tenés—moy tousjours pour Vostre trez affectionne maistre et parfaict amy, A HENRY. [1585. — viens LA rm DE LMNNJÉE.] e Illm°. Orig. autographe. — Collection de M. F. Feuillet de Conches. I A MONS" DE ST GENIÉS. J’ay receu vostre lettre par Lyserace. Vous estes le plus honneste homme du monde de m’envoyer si promptement ceux de vos quar- tiers. Je vous en feray dire autant de moy, en les vous renvoyant, de . ce que j’en auray faict. Ne craignés poinct que je hazarde rien ; ce n’est nullement ma desliberation : mon dessein n’est que d'arrester pour quelque temps leur furie, pour donner davantage de loisir a nos fortiücations de les ruiner. Vous aurés bien tost des gens qui porte- , 21.