voit faict, retenant-le mien. Mais ayant sceu qtfen avésun aultre, je
le vous renvoye 2. Quant à ceulx de vostre 'compagnie Lqui me sont
venus trouver, ils ont faict engens de bien, ne voulant aller contre
leur conscience et leur religion. Je pense leur avoir ouy dire qu’ils
A ont payé la moitié de leurs casaques, l’aultre moitié se peut compenser sur la part du butin de tout de betail qu’ils ont aidé à prendre.
Toutefois, si vous voulés faire renvoyer le dict betail, qui n’est aucunement de bonne prise, je vous feray remettre les dictes casaques,
combien que ce soit contre toute forme de guerre. Croyés au surplus,
Mons' de Sagonne, que je suis fort
Vostre affectionne et bien bon amy,
_ 1586.- 7 Aoûr. Orig. —Collection de M. le marquis Layac de Vandœuvre, du Mans. Copie transmise par M. G. ' Lecointre-Dupont, de Poitiers, président de la Société des antiquaires de l’Ouest.
A NOSTRE AMÉ ET FEAL MAISTBE MOREAU.
rmursusivr causait mv Nosrne maomern cnisreaounur. Moreau, Jay fait assigner mes marcbans pourvoyeurs, de la somme de cinq mil livres, a prendre sur les deniers provenant de la rente de Lisieux, dont., comme lidelle serviteur, vous avez donné advis a Dupin, mon conseiller et secretaire d'Estat : dont je vous sçay tres, V bon gré. Je vous prie tenir la main, d’aultant que vous desirez me faire service agreable, à ce qu’ils puissent toucher la dicte partie ; varre. Mais lorsque ce prince fut arrivé au d’une note consignée sur les registres ori- _ trône de France, son parti fut suivi par ginaux de la dépense du roi de Navarre, M. de Sagoxme, qui était oncle maternel qui m’a fourni la date de cette lettre. Dans de Gabrielle d’Estrées, duchesse de Beau- le Journal dela petite écurie, àla date du fort. Il fut conseiller d`état en 159[I, che- 27 juillet, on a porté en marge de la dé- valier des ordres du Roi en 1595, capitaine pense du jour : «Ce jour un cheval au des cent gentilshommesde sa maison en trompette de M. de Sagonne mis en l'es- u 1603, et mourut en 1667. cuerie. » Et en marge du lendemain 28: ‘ C’est cette circonstance, rapprochée u Hors de l'escue_rie. »
