tauban, et les faictes bien_ garder pour estre tous prests à partir quand
je vous manderay, qui sera bientost. Je fais estat que vous aurés une I
bonne somme pour m’ayder à ce besoing. Je vous prye donc, faictes
si bien que je ne sois frustré de mon esperance, et advertissez-moy
i plus souvent de toutes voznouvelles, et mesme de ce qu’aurez en-
tendu de Languedoc. Sur ce, je prie Dieu, Mess", vous avoir en sa
saincte garde.`A la Rochelle, ce XXlVc aoust 1586.
Vostre tres affectionne maistre et parfaict amy,
L HENRY.
_ [1586.-visas LE 25 Aoûr.]—I'°.
Cop. —B. R. Fonds’Leydet, Mém. mss. sur Geoffroy de Vivans, p. 80.
` [A MONE“ DE VIVANS.}
' Mons' de Vivans, Vous entendrés du s’ de Pierrefite, present por-
teur, l’occasion de son voyage qui est d’importance pour le bien des
affaires generaulx. Je luy ay donné charge de vous dire de mes nou-
velles bien particulierement, et combien le retardement de l’assem-
blée et la faulte d’avoir fourni les deniers de la convention pour le
secours estranger, a porté dïnconveniensiet faict perdre de belles
occasionsgauxquelles estant besoinide remedier, par le moyen que
j’ay advisé et qu’il vous fera entendre, je vous prie, de vostre part,
vous em lo er avec aultant de soin et affection commele bien et
Y P Y
la necessite des affaires et le salutpublic le requierent, ainsi qu’il
vous dira plus amplement, vous priant de le croire comme moy-
mesme, et vous asseurer tousjours de la bon-ne volontéde
_ Vostre..............
i [HENRY.]
1 « De la main. » (Leydet.] 4 `
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LETTRES MISSIVES
