d’aller à Navarrens. Pteguardes où il vous semble que le deviés voir,
ou avec ma sœur ou chez vous, car il fait estat d’y passer et de vous
voir. Mon opinion est que ce doit estre avec ma soeur. Il ira demain,
_ qui est dimanche, coucher à Hagatmau. Briquesyeres vous aura dict,
le desir que _i'ay d’cstre en vostre bonne grace ; je continueray toute
ma vie en ce desir. Sur cette verité je baise, ma chere maistresse,
un million de fois vos blanches mains. De Casteljalous, ce xx°.
` [1588.] -- 23 riivmsa. A
. Orig. autographe.- Biblioth. de l’Arsenal, Mss. Histoire, n° 179, t. I". q.
. Cop. —B. B. Suppl. Ir. Ms. 2289-2, et Ms. loO9 4. e
Imprimé. — Mercure de France, année 1765, janvier, vol. I, p. 6 1. -- L'Esprit de Henri IV. Paris,
1770, in 8°, p. Ilm. — Vie militaire et privée de Henri IV. Paris, an xu, in 8°, p. 22. — Lettres
de Henri IV, etc. publiees par N. L. P. Paris, 1814, in-1 2, p. rl :. —— Journal militaire de Henri IV,
'_ par M. le comte DE VALOM. Paris, 1821, in-8°, p. 285. I
[A MADAME LA COMTESSE DE GRAMON T.]
Vous ne treuvés point les chemins dangereus pour faire plaisir
au moindre de vos amys ; mais s'il me fault escrire pour me donner
_ du contentement, les chemins sont trop dangereux. Voila les tes-
moignages que j’ay de lapart que je possede en vostre bonne grace.
J’escris la lettre à Meritein, que demandés, et vous_ Tenvoye toute
ouverte. Je crois qu’il\ se mescontentera, mais j’aime mieux vostre
bonne grace que la sienne. J'avois bloqué le —mas d’Agenés, mais je.
` n’y avois mené l’artillerie, craignant que l’armee' du mareschal ne
mela fist lever de devant en diligence, le grand—prieur de Toulouse
estant joinct, avec llarmee de Languedoc, à luy. Je vais monter à
cheval avec trois cens chevaulx, et donneray jusque la teste de leur I
armée. Ce sera grand cas, si n’en fais quelque chose. Je finis,
` croyant certainement que ne me voulés poinct de bien. Il est en
vous de m’en donner telle impression qu’il vous plaira. Je vous baise
_un, million de fois les mains. i _,
Ce xx11_]° febvrier.. i q. '
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LETTRES MISSIVES