4, _ assis 2. Les merques de poison sortirent soudain. ll n’est pas croyable Yestonnement que cela a porté en ce pays-là. Je pars, dés l’aulbe 'du jour, pour y aller pourveoir en diligence. Je mevois- en chemin I, d’avoir bien de la, peine. Priés Dieu hardiment pour moy. Si j’en eschape il faudra bien que ce soit luy qui m'ayt gardé. Jusques au tombeau, dont je suis peut-estre plus pres que je ne pense, je vous _ demeureray tidele esclave. Bon soir, mon ame ; je vous baise un million de fois les mains. _ l5SS. - 1 1 MARS. ` Orig.;-Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Copie transmise par M. de Clausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique. ' A MONSR DE SCOBBIAC,. i - coivsnsrrmza nu nov Mou smmvmm, EN sa comm nu PARLEMENT ma THOULOUSE_ET suniurnunaur nas rxmivcss A Mourausin. . Mons' de Scorbiac, La mort de mon cousin, monsieur le Prince, nous a tellement contristez que je vais monter à cheval présentement pour.aller consoler macousine, madame la Princesse 1, et empescher que noz ennemis ne se prevalenrt de noz pertes et malheurs, Aet de mon absence. La perte ne m’est pas seulement particuliere, mais pu- ` blique `et trez importante. Vous entendrés le surplus par les s” du ' Plessis et du Pin, et mesme pour les expeditions qui sont requises _ par delà: sur lesquels me remettant, je prieray le Createur vous te- . nir,'Nlons’ de Scorbiac, en sa saincte garde. De Nerac, ce xy? mars 1588. ¢ Vostremeilleur et plus asseuré amy,. ‘ HENRY. _ i ’ Le samedi 5 mars. Cette lettre et les suivantes donnent sur ce tragique événement des détails trèsscirconstanciés. ' ‘ Le roi de Navarre ne pouvait encore cusait déjà cette princesse sur le lieu de avoir appris ce dont la voix publique ac- la catastrophe., ‘
