DU ROI DE NAVARRE. 385 accorde pour la eonsideration de la necessite de vo’stre garnison et aultres. Je vous prye tenir la main a ce que le dict commerce soit i libre, et que les marchands n'e soient molester. ni travaillez ; _ains au contraire qu’ils soient entretenus par bon traictement et par la li- berte et seurete de leur traficq, en payant par eux ce qui a este ` accorde. J’en escris à Puymirol et à Lairac, d’où _j’en ay eu des plainctes. Au reste, sur les particularitez de vostre payement et de vostre garnison, ensemble des arrerages,. j’escris’bien au long à la Vallade mon intention, et luy donne charge de la vous faire en-, tendre. N’estant la presente à autre’lin, etc. _ De la Rochelle, ce xxvf jour de juillet 1588. - i i p HENRY. 1588. - 27 JUILLET. i o l Orig. — Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Envoi de M. Gustave dc Ciausade. correspondant du ministèrede Flnstruction publique. . A Moivsn DE SCORBIAC, cousnzrtna nu novmou smmëmxin, mrsa counr DE mnrrmnnr DE raotozn _ ET CHAMBRE DE IÉEDICT.. Mons' de Scorbiac, Je vous ay escrit par cy-devant que mon in- tention estoit que le bas-dioceze de Montauban et mon vicomte dc Villemur payassent tous les deniers publics, dequelque nature qu'ils _ soyent, à la recepte du dict Montauban. J'y ay escrit et escris encores presentement à mon cousin mons' de Montmorency, et de Turenne, _ n’entendant que les allires passent de la façon dont aulcuns parti- culiers les veulent manier, pour leur profit et interest particulier. Je ` ne vois pas ordre de changer en cela ce qui s’est observe durant toutes lesprecedentes guerres ; et d’aultant que la necessite de nos affaires est grande, et les charges et despenses sont excessives, je vous prie faire le meilleur Fonds de finances, de toutes sortes, que LETTRES DE HENRI IV. — ll.,.
