Aller au contenu

Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/398

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
388
LETTRES MISSIVES


des diocezes) ne soient pas distraictz des uns aux aultres. Et par ce que mon cousin mons' de Turenne est à Castres, je luy ay escript et escris e11cores, de composer de ce differend. Auquel. vous remons— I trerez tout ce_ qui sert pour le droict que la dicte ville a sur les dictes _ finances, soit en luy escrivant, soit en instruisant celuy qui iroit de- vers luy, usant de la commodité de quelque passant, ou aultre qui se presentera. Je vous envoye Yorclonnance que j’ay faict expedier sur le faict des `restes. Je vous prie tenir la main à faire partir voz depputez avec ceulx de Daulphiné et Languedoc, le transport des deniers de la subvention avec ceste commodité, l'augmentation d’i- celle, et le parachevement des fortifications de vostre ville_. Mandez- V moy souvent de voz nouvelles, et vous asseurés tousjours de ma bonne volonté : et jelprieray le Createur vous tenir, Mons' d’Escorbiac, en sa saincte et digne garde. De la Rochelle, cepremier jour d'aoust 1588. . Vostre meilleur et plus affectionne amy, -. v HENRY. [1588. 15 mi.]. Orig. autographe. — Musée britannique. Biblioth. Lansdowne, art. 32. Copie transmise par b M. Yambassadeur de France à Londres., _ i [A MON COJJSIN MONS“ DE BURGLEY, ] , Mon Cousin, Je tfayivoulu laisser partir le sf Duyns sans l’accom- » pagner de cestei lettre, et luy donner charge de vous dire de mes nou- velles : dont je vous prye le croire, et faire toujours estat certain de l’an1itié et bonne volonté de ' U Vostre plus affectionné cousin et asseuré amy, I ‘ HENRY.