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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/435

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- DU ROI DE NAVARRE. ” 5.l125. ` 1589. — 1°' Jsnvmn. —VlI'*‘°. Cop. —Biblioth. de Tours, ancien manuscrit des Carmes, coté M, n° 50, Lettres historiques, p. QS3. Communiquépat M. le préfet., Ji [A MONS*‘ DES BEAULX.] i _ A Mons' des Beaulx, Je crois que nedoubtez point que nostre as- semblée n’ait rapporte le succez qu’on enst sceu desirer. Les bons re- glemens et les bonnes resolutions qu’on y a prinsesen peuvent faire foy ; nommeement pour le secours estranger et la levée des forces _ que nous desirons avoir, dont nous avons advise de commettre la ne- gociation au s’ de Fresne,' auquel fenvoye le pouvoir et les memoires necessaires. Vous entendrez par luy les particularitez et ce qui est de _ mon intention, mieulx que je ne le vous puis escrire ; toutefois, au cas que le dict s" de Fresne ne peust vacquer à ceste negociation, ou que quelque empeschement luy survint, je me repose tant sur vous et sur tant de bons amys que jl ay par delà, que vous adviserez d’y en— voyer quelque aultre qui y sera propre ; en sorte que ce qui est du general et du bien de mon service n’en soitpoinct retardé._Car en- cores que Dieu, par ses jugemens admirables, nous donne un signe asseure que nostre deslivrance approche, _sy ne l’aut—il interrompre le cours de nos aliaires, ni s’endormir sur l’apparence de ce que nous voyons. A ceste cause aussy, e vous recommande ce qui touche le faict — des entreprinses dont vous avez charge, pour lesquelles vous prendrez telle et si bonne intelligence avec le dict s" de Fresne, qu’au mesme temps qu’on sera asseuré d’une levée et qu’elle sera presteà marcher ; on les fasse mettre ài effect ; n’estant mon intentionque ceulx qui me ~ veulent faire deitels services se perdent par precipitation. Au reste, _ _j’ay veu et faict lire en mon conseil le contrat de Montbeillard, duquel _i’ay faict pareil jugement que vous', n’estant aulcunement tenable ; et' pour ce, je ne vous envoye poinct la ratification, mais trouverois plus expedient de vendre une dames terres de Flandres tout à trac, s’il s’en pouvoit tirer une bonne et notable somme. Bien vous envoyeje les LIETTRES DE HENRI IV- II.. I