Aller au contenu

Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/64

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
5Zt
LETTRES MISSIVES

' dlfêly d8.V31'1lL&lgC, POU? PI’lCI‘ DlCI1 VOUS &VOlI`, MOHSr de Lons, BH S3 saincte et digne garde. De Bergerac, ce liuictiesme jour de may 1585. ` _. Vostre bien bon amy, L i HENRY. i 1585. — 8 MAI. — III°‘°.. Cop. — B. P1. Fonds des Cinq-cents de Coibert, Ms. 401. i ` Cop. —B. B. Suppl. f`1. Ms. lOO9-3. Imprimé.'- Mémoires de mcssire Philippe.; dc Mprnay, ctc. t. I, p. A1 g, ancienne édition in-A°. — Et The Life tj Thomas Egerton, lord chanccllor of England, 1 vol. in-A°, sans lieu ni date, p. M8. [AUX SEIGNEUBS D’ANGLETEBBE‘.] Mon Cousin, Sur la naissance de ces 'grands remuëmens qui ont. paru depuis quelque temps en ce Royaume, je Es une depesche à la Boyne vostre souveraine, par laquelle e lui mandois les dangers que je pensois estre à craindre ; et à mesure que les choses se sont ache- minées, j’ay veu croistre tout ensemble les mesmes occasions de _ juste crainte, tellement que maintenant nous sommes tout asséurez que tous ces preparatifs sont les vraisellects de la Ligue generalle, qui sans doubte ont, _ dans peu de temps, à l’ondre.et tomber sur nous. Vous estes si clayr-voïans, et la chose aussy si claire, qu’il n’est besoing de vous dire icy que la ruine des uns est un degré à la ruine des aultres ; que la Ligue saincte nous a tous designez et destinez à un mesme sacriiice ; et que Tambition de l’Espagnol, qui a franchi tant de terres et tant de —mers, ne- se pense rien au monde inacces- sible. Tant y a, qu'il est temps desormais de penser aux remedes ; dont le premier est de secourir et soustenir promptement nos affaires de la rance, puisqu’il plaist à Dieu que nous en soutenions les pre- miers etlorts ; et l’aultre de rallier tous les princes et estats, qui font ' A la suite de ce titre, l’édition de decette lettre circulaire (B. B. v° de Colb. ‘ . Mornay ajoute, « Faite par M. du Plessis, ¤ [101), imprimée par lord Egerton, porte et en marge : « Mulatis mutandis. n La copie pour suscriptioxi « Au comte de Leicestre. » —