des naviresetdes hommes nous sont necessaires. A Dieu, Mons' de
Segur, asseurez fort la Royne qu'elle n’a un plus fidele serviteur au
monde que 5. a —
Vostre trez affectionne maistre et parfaict amy,.
HENRY. i
` T. l-585. — g JUILLET. _.
Orig. — Arch. de M. le comte H. C. de Meslon. Envoi de M. le secrétaire général du département
de la Gironde. 4
I A MESLO N. _
Meslon, J’ay receu votre lettre. Quant au premier poinct touchant
Gabarret, je pense qu’il se sauvera ; il n’y a remede, veu la disposi- -
tion des aflaires. Quant à ceulx de Duras, je trouve tout bien ; faictes
ce que vous pourrez ; Auisurplus, regardez à. bien fortillier Montsegur
_et à le munyr de vivres le plus que pourrez, car toutes choses sont
tournées contre nous. Il faut regarder à noz affaires. Je prye Dieu
.qu'il vous ayt, Meslon, en sa saincte et digne garde. A Nerac, ce ‘
1Xc juillet 1585. A
. Vostre bon maistre,
. HENRY. ’
0 Élisabeth, vers la même époque,. et con- qu'elles vont par heures et par minutes,
servé en manuscrit, M. de Ségur exprime au lieu qu’elles couloient cy-devant par
, très vivement aussi la rapide succession ans et par mois. » (B. R. Cinq—cents de
' des événements, qui commandait cette ac- Colbert, Ms. Ã01
tivité extraordinaire : « Au reste. dit Yam- Tout ce qui suit la date est de la main
bassadeur en terminant, les affaires de la du roi.
, clxrestienté sont aujourd'huy en tel poinct, O
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LETTRES MISSIVES
