Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/215

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. 'l88 LETTRES MISSIVES occasion de vous en contenter : et me remettant sur tout à la suffi- ` sance du dict s' de Maisse, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript du camp de Brayl, le XXVIll`]c jour d’avril C 1590. . ‘ ‘ ~ ’Mon cousin, croyês, je vous prie, que je ne suis poinct amy feint, ` ny Froid, et que vous joignant d’amitié avec moy je ne vous abandon- neray point, au cas que vous soyés travaillé par vos ennemys. ° i I i - Vostre bon cousin, [1590. —Vans LA rnv D’AVBIL.j' i Cop. — Arch. dela Couronne, salle 5, anciennes archives, Ms. 30, Fol. 1 26 recto. Cop. —Bibliothèque de M. Monmerqué, membre de l'Institut, Ms. intitulé : Depesches, instructions et commissions, fol. nog recto. e [A LA ROYNE UANGLETEBBE.] ' Madame, Je penserois faiilir à mon debvoir et faire tort à la bonne volonté dont il vous plaist favoriser mes affaires, si je ne vous tenoys informée des occurrences qui s’y ollrent, me persuadant, pour les _ preuves que j’ay de vostre amitié, et du `soingi et desir que vous aves de ma consideration, que l’estat ou sont les choses à present vous apporte quelque soing, davantaige, de ce qui en peut Succeder ; et pour ce, je vous supplie avoir agreable ce que j’ay escript au. s' de Beauvoir, mon ambassadeur prés de vous, Pour le vous communiquer 1, s’il vous ‘ Petite ville de Champagne, aujourd’hui l’un_des _cl1efs-lieux de canton du départe- ` ment de Seine—et—Marne. - i i ’ De la main du Boi. . V . ' iPar une singularité assez difficile à M. d_e Beauvoir, ambassadeur de France, expliquer, Henri Wavait laissé passer tout après avoir averti le_ Roi, une première le mois de mars et même une grande par- fois, du mauvais eifet de ce silence, lui tie du mois d’avril sans donner directe- écrivit encore dans une lettre commencée ment avis à Elisabeth de la victoire d'Yvry. le 18 janvier etterminée le 28 r àVostre