Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/248

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‘ <DE’HENBI IV. 221 rinci al chel` dont 'e vous eusse auss voluntiers donne le tiltre, sans P P • J u, _ quelques considerations que vous pouves bien juger. Mais à personnes de vostre condition, qui abondent en jugement, il suflit de posseder la chose ; et'n’e se travaillent gueres de la `vanite du nom et des pa.- rolles. Je sçay que je ne pouvois remettre la dicte charge en meilleure i ` main que la vostre, mais rien ne vous pouvoit estre olliert de meilleure volunte que je le vous envoye. J’ay considere l’estat’des garnisons que vous m’aves renvoyé, et lequel je vous renvoye, n’y ayant rien voulu changer, et trouvant trés bonne la resolutionbque vous aves laicte d’en retirer toute la, cavalle rie, de laquelle l’on se servira mieux estant reduicte en compaignies A de ens d’armes, e non `as comme elles estoient. Je vous en en— . È qu P voye aussy le rolle de celles qui doibvent estre entretenues en Guyenne, suivant vostre memoire, ou que _j’en ay seullement adjousté deux ou trois, afinde ne _mescontenter_ personne. Cela ne vous oblige pas de vous servir que de celles que vous cognoistres qui le pourront faire. J’ay entendu par le dict s' de Corne, que le s' de Fontraillesz enst de- sire la garnison de Lestours un peu plus forte, comme à la vente . j’estime qu’elle le merite. Mais je n’ay rien voulu changer à l’estat, pour ne faire point de consequence. Il sera plus à propos, si voyés que cela soit necessaire, que vous le faictes par une ordonnance parti- — culiere, comme aussy pour quelque peu de garnison en une ou deux de ses maisons, que je n’ay pas aussy voulu, pour la mesme conside- _ ration, employer en l’estat ; mais je desire bien quiil soit gratiflie, comme vous Sçaurés qu’il en est bien digne. J’ai veu le besoing que J couronne. On trouvera les détails sur son capitaine de centhommes darmcs. Il avait mariage avec mademoiselle de 'Mont1no- été colonelde la cavalerie de Joanne d°Àl- rency à la fin de cette correspondance. II bret et lieutenant genéral au gouverne- . eut pour fils aîné le grand Condé, et mou- ment de Guienne en Yabsence du roi de rut à‘Paris, le 26 décembre 16âG. Navarre. Il prolongca sa carrière au delà ’ Michel d’Astarac, baron de Marestang de 150l]. Il était lils de Jean-Jacques d’As- - et de Fontrailles, vicomte de Congolas, tarac, seigneur de Fontrailles, et d'Am1e gentilhomme de la chambre du Boi, séné- de Narbonne. ' chald'Armagnac, gouverneurde Leytours, ‘ ._ . . .