Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/288

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_ DE HENRI IV. . 259 ‘ .1590.— 3 ocrorms. —— II"*°. ~ . ~ ' Imprimé. — Mémoires de messire Philippes de Morne], t. II, p. 6l :, léd. de 1624. l L 4 — [A MON COUSIN LE DUC DE SAXE raxivcs ET Èsnacrnon-ou saxxvcr-aupres.] MOHSICUP IDOI1 `COl1SlI1, ` J,8.y l’CC€l.1 UD GXÈTCHIC plaisir P3I` C8 (1118 _ j’ay entendu du_ s" ambassadeur Horatio _Palavicin, tant de l’aH’ec1;ion dont vous embrassés le secours de mes aH’aires‘ qui 1n’obligeQ et tout ’ Élisabeth avait recommandé au duc ‘ ques unes si_frivoles.que je Timputerois de Saxe les affaires de Henri IV_,' comme plustost à la faulte de son secretaire que elle le lui apprend dans cette lettre : ‘ à silpeu de respect quil'y tient. Aussy que ',, combien que vos ministres n'ont faict “ ^ ”°" ms ""”‘ *`““ "‘”’ "°" ms tears otiices si avisement mais deussent . ciinnsrxetv. . q ° . . ’ . pour quoy empesclieroient leurs oflences, « Je CI‘&îIlS ql10 qüëlqllë 1DaUVüi$€ î¤1 que vous sont les plus pesantes, qu'ils ne pression vous puisse mettre en soubçon vous aidassent, de tant plus qu'ils en sont de ma nonchalance de C6 qui VOUS COR- tesmoings. Si le roy d’Espagne avoit entre cerne pour avoir retardé ces messagers ; eux quelque espion, comme peut estre mais si seussiez quel grand travail le sieur qu’il en a, ils ne pourroient faire un meil- Palavicini a enduré, vous eussiez eu pitié leur tour pour son maître que ce que les de trop le travailler, et esperant le regue- princes mesmes ont faict. C'e_st pourquov rissement de Stall’ord, je croirois qu’il eust j’ay donné charge qu’ils sçachent la assez bien servy pour tous deux, qui ont prompte volonté de tous ces princes et` esté les seuls retardemens de tous deux. qu'iIs’sont tous prests, sinon qu’ils ar- Et pour ce je ne merite tant de blasme ; restent sur i’attente de quelques aultres _ comme de prime face pourriez imaginer, ministres plus propres que les derniers ; et et les vous envoyant du tout bien instruits, quelques aultres petits princes qui hientost je ne puis moins faire_qu'en somme vous se resouldront. Voilà en somme ce que je exprimer _mes conceptions de ces res- pense necessaire pour leur cognoissement. ponces. J’ay bien au large escript au duc de Quant à vos resolutions pour lareligion, Saxe que je m’estonne qu'en un tel temps je ne me trouve en diilidence que vous ne de necessite, si mal propre pour quelque soyez si sage que ne pensiez que de sem- retardement d’afl’aire qui de si prés touche hier seulement d’en faire revolte, et que l'honneur etla vie d’un roy tel que vous, ce ne vous soit pas chose la `plus perit- estant de sa religion, qu’il a’eu si peu de leuse qui oncques vous pourra arriver. consideration a vous demander questions Oultre que le seul vindicateur de tant de au lieu de vous prester aide, voire quel- U blaspheme vous en rendroit trop de mi-