Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/390

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. DE HENRI IV.` 36.1 qu’il m'a laicts, et recommandation que m’en aves faicte, vous priant i tenir la main de vostre part’qu’il joisse de l’ell’ect d’icelles et veille tousjours à la conservation .de ma ville de Rennes, selon la fiance que j’ay en vous : et sur ce, je prie Dieu qu’iI vous ayt, Mons' de Montbarot, en sa saincte et digne garde. Du camp devant Chartres, I le xx11J° jour de mars 1591. . HENRY. A . . ‘ U . rorxeu. l59l.'— ali mns. Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 910lL, fol. du Q Cop.- Suppl. Fr. Ms. 1009-8. Imprimé.- Mémoires de Nevers, t. II, p. 23l ;, édit. in fol. ' A’MON COUSIN LE DUC DE NIVERNOIS. aouvnmvntm nr Mon Linucrnnaur ozivznai. mv ms mrs ne cmmmcivia nr num. . Mon Cousin, J’ay advis que le capitaine S‘—Pol a esté à Mezieres, où il s’est laict declarer par cry public duc de Pthetellois, e_n vertu du don.qu’il dit en avoir eu—du pape, et publié partout que vous estiés mort. _ll a faict publier ses hommages ; et encores que je croye que vous en aves eu advis dailleurs, je n’ay voulu laisser de le vous mander et vous tesmoingner combien je treuve cstrange _ Poutrecuydauce du dict S"—Pol. J’espere que nous l’en ferons mentiri dans peu de temps, et que Dieu me fera la gracede le rendre aussy petit compaignon qu'il ayt jamais` esté. Je participe du tort. qu’il, vous faict, si tant est que vous en puissiés recevoir d’un tel homme que luy. Il ne reste'qu’un bout du ravelin à mes ennemys, d’0ù fespere les desloger demain, et bientost aprés faire une baterie sy liorte, qu’il fauldra qu’ils me recongnoissent. Le bruit est que le duc de Mayenne vient pour secourir ceste place ; ce qu’il ne peut sans com- battre. Je continue en la resolutionque je vous ay mandée par le s' de Dampierre et espere, incontinent aprés la prise de ceste ville, aller en Champaigne ; qui me faict vous prier de commencer à vous Lnrrnns ne num 1v.î-111. A6