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LETTRES MISSIVES


1591. —— 1[1 JUILLET.—1Im°. . Cop. — Archives de madame la duchesse de Vicence, née Carbone] de Canisy. . A MONS"‘ DE CANISY. Mons' de Canisy, Ayant cogneu la volonté qu’avés de me venir trouver avec vostre compagnie, je vous ay voulu escrire la presente pour vous dire que j’auray bien agreable que veniés promptement ; i aprés toutesfois que aurés pourveu à ce qui est necessaire pour la seureté de ma ville d’Avra.nches, tant pour le regard de ceulx qui ‘ ont demandé les six mois_aprés la prinse d’ice1le, que pour les gen- tilshommes qui sont ez environs de la dicte ville, qui ont cy-devant favorisé le party de mes dicts ennemys, desquels il est besoin que vous asseuries. par les sermens et soubm1ss1ons ordonnées pour cest elI’ect, ou bien que, les tenant pour ennemys, vous les contraignies de quitter le pays, afin que mes subjects demeurent en plus grand repos et seureté cy-aprés ; à quoy m'asseurant que vous adjouterés tout ce que je puis esperer de vostre service, je ne vous en diray davantage : priant Dieu qu’il vous ayt, Mons" de Canisy, en sa saincte et digne garde. De Mantes, ce x1i1_]° juillet 1591. . HENRY. i rormn. i ` 1591.- lâ JUILLET. È- III". ` Cop. — Arch. de la cour royale de Rouen. Registres secrets originaux du parlement de Norman- die, séant à Caen, _vol. du 25 juin 1589 au 8 novembre 1591, fol. 328 verso. Communication I de M. F loquet, grelîier en chef`, correspondant de l’Institut. A Nos AMEZ ET FEAULX LES GENS TENANS NOSTRE COURT DE PARLE- MENT DE NORMANDIE. Nos amez et feaulx, Ayant recogneu par le progres de nos allaires que le meilleur et plus asseuré moyen d'ali’oiblir no_s ennemys et res- tablir une paix universelle en nostre Royaulme est de reprendre et