Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/477

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. (M8 LE'l’TB’ES MISSIVESA - " en sçay fort bon gré, remettant à vous faire entendre à mon arrivée par delà ce qui a esté resolu touchant le dict Landriano. Au reste, je suis bien marry de la mort du s' Charles de Birague? Jlay continué à sa veuve et enfans ses benelices, et vouldrois que la commodité de mes aflaires me permist de leur continuer la pension qu’il avoit de quatre mille escuz par an, et de Faire encore mieulx pour eulx ; mais attendu la necessite de mes dicts allaires, par advis, de ceulx de mon conseil, les pensions viageres demeurent estinctes par mort. Quant au s" Ludovic, il se peut asseurer que je le gratiilieray en toutes occasions qui se presenteront, en consideration de ses services : et sur cc, je prie Dieu qu’il vous ayt, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. Du camp devant Noyon, le dernier jour de juillet 1591. ' HENRY. ' rormn. _ _ l [1591. —— visas LA FIN DE JUILLET.] — — I". Cop. — Arch. dela Couronne, salle 5, anciennes archives, Ms. 30, fol. 118 recto. ` [IA MON 'COUSIN LE COMTE D’ESSEX.]~ I Mon Cousin, Ce que vous avés voulu hasarder de la bonne grace de la Royne, madame ma bonne sœur, pour venir chercher par deçà les occasions d'employer vostre valleur et vos moyens au bien de mes affaires, est une preuve sy grande de vostre bonne volu11té en mon endroict, que _i’ay bien occasion de m’en’recongnoistre vostre obligé ; et recongnois bien aussy que la. permission qu'eIle vous en a donnée est comme chose tirée de son plus precieux tresor, qui tes- l . moigne la grande recommandation avec laquelle elle embrasse la seureté et advancement de mes dicts affaires, vous asseurant, mon ’ Charles de Birague, quatrième fils de d`ét’at, capitaine de cinquante lances, che- César de Birague et de Laure Turrianc, valier des ordres du Pnoi, gouverneur pour avait occupé d’importants emplois sous les S. M. du marquisat de Saluces. deux règnes précédents. Il était conseiller ‘ `