Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/568

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DE HENRI IV. 530 la tyrannie des Espagnols ; antiens. ennemysf de cest Estat, et vous asssarès qu° en Bref nous les en qu’ils pensent y estre » bien advancez. Donne au camp devant Rouen, le 1_]° jour de jan- vier. 1592. e ` i A rorina. ` i 1592. — 3 mvvima. —l'°. i ` . Cop. =4— B. B.`Suppl. fr. Ms. 1009-2. (D'après l’ancien cabinet, de M. de Mendajors.) _' _ E MONiCOlJSlN LE Duc DE MONTMORENCY.] Mon Cousin, Je vous feis, le Xllle du passé, une despesche par un porteur qui s’en retournoit ; par ou je vous advertissois de Yestat ou . _j’en estois de ce siege, et vous disois tout ce que nous avons icy d’aultres nouvelles.-Je'n’ay’poinct des vostres depuis vos lettresdu xxvu° sep- i tembre ; qui. me faict croire qulil fault, de necessite, qu’il y ayt quel? q.ue’s—unes de vosdespesches perdues, et le crois d’autant davantage que jeivois icy des nouvelles du Languedoc toutes communes, dont L je nfasseure que vous mlauries voulu advertir, mesme d’une trefve avec le duc de Joyeuse', que l’on tient icy toute certaine, -donttoutesfols . jlay protesté que je doubterois tousjours jusqu’à-ce que j’en aye de _ vos nouvelles. Je vous mandois par mes dictes dernieres le retour icy prés de moy du secretaire Vizouze ; mais je ne l’y ay gueres tenu, luy ayant, dés le lendemain de ma dicte lettre, l’aict faire un voyage . pour monservice, duquel il n’est pas encore de retour. Je l’attends dans. un jour ou deux, et luy donneray audience tout a l fois sur ses. ` . deux voyages, et puis en ce qu’il escherraresponse pour vostre re- gard, je vous la feray par le' sindic de la province de Languedoc,, qui a sa depesche toute preste et qui doibt partir dans bien peu de jours. Cependant _je, n’ay voulu pe_rdre la commodité de _ce porteur, qui le_ veult devancer, sans vous faire ceste-cy pour vous tenir tousjours ad- 'verty de_l’estat’de` mes 'afïaires de deçà, quilsont ibien proche d'unï! grand jugementuqui slenidoibt faire, estanttres certain que le duc SS.