Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/575

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

5ZLô IJETTBESMISSIVES _ ‘ 1592. — 6 JANVIER. . l Orig. autographe.- B. B. Fonds Béthune, Ms. 9109, fol. 28. l Cop. — Suppl. fr. Ms. l009 3. _ Imprimé. — Mémoires de Nevers, t. II, p. 289. '

A MON COUSIN LE DUC DE NI)/EBNOIS.

Mon Cousin, Tous les advis que j’ay receus de l'armée du duc de Parme, portant que le premier jour de ce mois elle estoit encore aux environs de la Fere et de Chaulny, et qu’elle marche droict à Amiens pour me venir donner la bataille, ils me_ sont conlirmei par tant d'endroits, oultre Iapparence, qui y est tres grande, que je _n’en doubte plus., Et en ceste consideration, je vous prie ne vous esloigner poinct de moy, ains vous tenir tout prest pour partir à me I _ venir trouver au premier advis que vous en aurés de moy ; qui sera, comme je croy, si tost que ma premiere lettre pour cest ellect suivra ceste-cy de bien prés. Ce pendant je fais ce que je puis pour advan- cer mon entreprise du fort Saincte-Catherine, et en espere bonne ysseue : priant, sur ce, Nostre Seigneur vous avoir, mon Cousin, en sa saincte garde. Escript au camp de Darnetal devant Rouen, le vf jour de janvier 1592.

HENRY.

I U i nozé. ‘ l 592. — nuvvinn. ° i — Orig. — Arch. du Royaume. Sect. judic. Parlem. de Tours. (Conseil.) T. XV, fol. 36 recto.

A NOS AMEZ ET FEAULX CONSEILLERS LES GENS TENANS NOSTRE COURT DE PARLEMENT.

Nos amez et feaulx, Nous n’avons pas sy peu de soing de ce qui touche vostre conservation, qu’encore que nous ayons besoing ide t toutes nos forces, tant pour l’<-execution de Yentreprise que nous avons sur nostre ville de Rouen ; que pour estre assistez à la bataille que