Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/668

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« I DE 'HENPtI IV." 639 reprendre la dite ville. de Caudebec qu’il avoit auparavant prise. Je ` vous mandois aussyela resolution que je faisoisde le suivre, au moins . de l’aller attendre _à son passage pour l’aller reconduire, ainsy. que iavois faict. Et—m’y :estois.r.end'u sy à propos, avec une ;bonne :troupe de cavallerie, qu'il estoit impossible qu’il m’escl1appast,.cp.1e jene luy fisse., une.rude charg_e- etjqueje n’emportasse une partie de son armée. Car. oultre Yindisposition de sa personne, qui est trés grande, à cause ` de sa blessure., cestezarmée cbemiuoit en tel eil`1‘oy et desordre, qulil n’y a»eu sy petite de nos garnisons, par ou elle a passé, qui n’en-ayt eu sa proiea, mesme, _iusqu’aux paysans qui leur ont fait quitter une _ de leurs couleuvrines, qui leur est demeurée. Cest pourquoy, j e, pou- vois justement esperer d'en avoir ma bonne partgavec la tro_upe que_ j’—avois, qui estoit l’or§.`gaillardel Mais, comme j’estois ; sur le point de les approcher, mesurvint la nouvelle de llaccident survenu le XXIIJE P du. passé, à mes cousins les princes de Conty et de—Dombes, duleve- nient du siege de Craon, d'ou s’cstant approché leduc de Mercœur avecson armée, la premiere opinion des nostres fut de la combattre, et de fait prirent leur place de bataillevis a vis lesennemys ; et s'y commença une forte escarmouche de part et d'aultre, qui dura depuis- six heures du matin jusque sur les trois heures aprés midy, que.mes dicts cousins .i’urent, conseilIez,‘ voyant que les ennemys ne faisoient pascontenance de rien entreprendre, de retirer Yartillerie et»l’aller loger. Dont les dicts ennemysslapprochant, et prenantn le tempsà ` propos, aydez aussy descbemins et passages de la dicte retraicte, ou la cavallerie ne pouvoit aucunement combattre, avec toute leur armée ils chargerent une partie de—l’inl’anterie qui faisoit la dicte retraite, qu’ils emporterent, Touteslois ce ne fut qu’avec un-grand combat ou la i erte fut uas e aleî Ce i Ht la nostre lus ande, ce fut ue » P Cl Y g qu P gr CI nostre artillerie Putiabandonnée et demeura aux ennemys. Tout ce J inutile laissé par le comte de Bossu dans ° D’après la plupart des relations du `le fort ’de la rive gaucheëentièrement temps, ces détails ne seraient pas complé- (l¥V8Cllé avantque les troupes I’Oy&l€S s’en ll€Il’ICDl CXRCÈS., » . 4 cmparassent. . ‘ ` *9