1592. — 28 juin.
Orig ;— Arch. de la ville de Rennes, transcription de M. lvlaillet, bibliotbecaire.
A NOS CHERS ET BIEN AMEZ LES MAIRE ET HABITANS DE NOSTRE VILLE DE RENNES.
Chers et bien amez, Nous sçavons le bon et fidele devoir dont vous usés à vous conserver soubs nostre obeissance : à quoy nous vous exhortons de continuer, et vous asseurer que dans peu de temps nous scaurons bien remedier à la prosperité que le duc de Mercœur semble avoir en ses affaires, par une forte armée que nous avons deliberé d’envoyer pour secourir le pays et vous delibvrer de la cruaulté de vos eninemys. Ce pendant vous et lerés sy soigneuse garde ; que le dict duc de Mercœur ne s'accroisse davantage, ny altere rien de ce qui est de nostre service, comme nous asseurons de bons et loyaulx subjects. telsque nous vous tenons. Donne à Senlis, le XXVl1Je jour de juing 1592.
BUZÉ.
[1592. ——VEBS ;LE Miniac DE L?ANNÉE 1 _ i" l Cop.—— Collection dei M. Libri, membre de lïnstitut. i
[A LA ROYNE D’ANGLETERRE.]
Madame, Pour ne rien laisser de ce que le s' de Sidney lll`,3 pro- posé de vostre part, sans vous y respondre, je vous diray par ce mot, pour le regard de Brest, qu'il m’a encore faiet grande instance de bailler pour la retraite de vos trouppes, advenant le besoingl, que je
Dès l'année précédente, suivant Ba- 6 juin 1592, où le grand trésorier rappelle pin-Thoiras, Élisaljetli avait demande la les premières demandes de sa souveraine, cession d'un port de mer et d’une ville qui étaient ¤d’avoir un port de mer pour murée. Rymer donne une lettre de Bur- la retraite de ses gens, et une commu- . ghley à Yambassadeur Unton. en date du nication par mer pour leur envoyer du `
