Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/675

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6(16 LETTRES Missivss ’ bien aise, ainsy que fattends le principal secours de ceste province - de la Royne ma bonne sœur, aussy de luy deferer de tant que de me ` comporter en cela par son advis, lequelje desire, en luy faisant en- tendre cest accident, que vous cherchiés d’apprendre d’elle si elle auroit pour ceste dicte charge plus tost acception de 1’un que de l’aultre : en quoy, comme en tout ce qui despendra de moy, je feray tousjours ce que je pourray pour la rendre contente. Vous aurés veu, au reste, par mes precedentes despescbes, comme _j’avois esté con- trainct diaccorder le licenciement des reistres et lansquenetz que `m’avoit amenez mon cousin le prince d'Anhalt, lequel et ses colonels ont pris aujourd’huy congé de moy pour partir demain. J’envoye mon cousin le duc de Bouillon pour les reconduire jusques à la frontiere. Sur ce, je prie Dieu, Mons" de Beauvoir, vous avoir len sa saincte garde. Du camp de Mareuil “, ce x’jour de juillet 1592. C C, 1592. — 15 Ju1LLE1 . . Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9115, fol. 5g. ` I Cop. — Suppl. Ir. Ms. 1009-3. _ Imprimé. — Mémoires de Nevers, t. II, p. 306. * A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS. . Mon Cousin, J’a_y’aujourd’l1u_y receu vos deux lettres du xuf ; mais je ne les ay peu entendre, parce que nous n’avons pas vostre contre- cbiiire. Je partiray demain et me rendray à Suippes, pour aller au devant de vous, estant necessaire que nous soyons ensemble le plus tost qu’il sera possible. Je reserve alors à me resouldre de ce que nous aurons à 1`aire. Vous verrés plus tost que moy mon cousin le duc de Bouillon, qui vient de partir ; il vous dira quel est'l’estat de mes affaires. Je n’ay encores icy arrivée aulcune des troupes de ce ’ pays que j’ay mandées, et les attends de jour à aultre. La reveue des ’ Village à l’est d’Epernay. . -