DE HENRI IV. 653 [1592.] — 28 JUILLET. i __ Orig.—B. B. Fonds Béthune, Ms. 9104, fol. g. ` Cop. — B. B. Fonds Fontanieu, Ms. P. 73, fol. lx, verso. _ . Imprimé. — Mémoires de Nevers, t. II, ` p. Salt. A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS. e Mon Cousin, Incontinent aprés que vous fustes party hyer au soir ' d’avec moy, arriva le s' de Biron', qui me dit avoir tellement pourveu à ce que l’on continuast le travail pour le regard des tranchées, que ma presence n’y estoit nullement necessaire ; et resolusmes de partir de bon matin pour faire un tour à l’entour de la ville et recognoistre ' mieux le lieu où nous ferons faire la batterie. Le s‘° de Born s’y trou- vera ; et pour ce que je desire infiniment que vous ysoyés, je vous prie, mon Cousin, de monter à cheval et passer le ruisseau pour vous rendre au fauxbourg où est logé Saint—Luc, afin que nous ayons en- ` semble un lieu plus propre pour faire la dicte batterie, et à toutes choses necessaires. Bon jour, mon Cousin ; ce mardy à quatre heures du matin, XXV1l`]e jour de juillet. 1592. — 31 1U11.LEr. i Orîg. — Archives du royaume des Pays Bas, Regist. des dépêches, années l585•l5Q5 ‘ Copie ` transmise par M. le ministre de France à La Haye. VA NOZ TBÉS CHERS ET BONS AMYS MESSM DES ESTATS UNYS . DES PAYS—BAS. Trés chers et bons amys, Je n’ay que depuis deux jours reoeu vostre depesche du xxvf du mois passé, et ay veu comme estans bien advertys du nombre auquel sont reduictes les trouppes dont vous mia- vés voulu assister, soubs la charge de mon cousin le comte Philippe de _ ‘ « Letlloi revint à Epernay avec plus téressée à la prise d'une place devant les d'ardeur, à la sollicitation du fils du ma- murs de laquelle son père avait été tué. » réchal de Biron, qui croyait sa gloire in- (De Thon,'}. CIlI.)_ `
