Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/694

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DE HENRI IV. 665 avois adverty qu’il y avoit entreprinse sur vostre place ; mais je n’en sçavois la forme. Il y en a encore une sur Compiegne, car_j’en ay bon advis_._J’espere, jeudy, Dieu aydant, estre dans Provins. Si j’eusse esté bien assisté, veu mes diligences accoustumées, j’y feusse desjà. Si vous aves des nouvellesdes Pays—Bas, faictes m’en part. Sur ce, je prie Dieu qu'il vous ayt, Mons' d’Estrées, en sa garde. Ce deuxiesme de septembre, devant Provins. ` . HENRY. ' A 1592. — 5 SEPTEMBRE. — I'°. i . q Orîg._— B. B. Fonds Béthune, Ms. 9IO9, `f’ol. 67. J . Cop. - B. Pt. Supplafr. Ms. 1069-3. Imprimé. — Mémoires de Nevers. t. II, p. 31 2. a _ A MON COUSIN LE Duc DE NIVEBNOIS. ` Mon Cousin, J’ay resolu de continuer mon voyage par ou j’ay dict au s' de Launay. Ce ne sera que pour six jours. Je vous prie ce pen- dant, mon Cousin, prendre le soing_ de mon armée. Les s" de Biron et mareschaulx de camp ont commandement de vous obeir comme à moy—mesmes. Vous me feres un service tres agreable de prendre ce petit chasteau qui est icyauprés, comme je l’ay faict entendre au dict s' de Launay. C’est tout ce que je vous puis mander de mes nouvelles : priant, sur ce, Nostre Seigneur vous avoir, mon Cousin, en sa saincte garde. Escript à Jouy ’, ce v° jour de septembre 1592. i L HENRY. - ` nuzé. -J’ay receu tout à cestebeure advis que le chasteau de Vey tient encores, et qu’il y est entré cinquante hommes de renfort, venus de Compienne. Cela me fait haster. Je vous prie encore une fois d’estre demain avecques mon artillerie en main. C’est tout ceque je vous recommande. - ' ' Abbaye de l'0rdre de Cîteaux, à deux lieues au nord de Provins. L tnrrnzs nn mana : xv.-;—m. 8li