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LETTRES MISSIVES


des trois regimens de Lansquenetz et de la cavallerié qui estoit en- ` voyée pour le secourir. S’il est ainsy, le duc de Parme ne peut en- treprendre de venir en mon Royaume de plus de trois mois. J’ay adverty mon cousin le cardinal de Bourbon, les s"' de mon conseil et d'O, de se trouver aujour d’l1uy ou demain à Senlis, afin de les y prendre et de les mener avec moy à Meleun, où il me tarde que je sois_ desjà arrivé i priant, sur ce, Nostre Seigneur qu’il vous ayt, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. Escript à Noyon, le x1]° jour de septembre 1592. _ ' HENRY. ` nuzé- . ` Mon Cousin, depuis la presente escripte et fermée, qui est le dup- plicata de celle que je vous envoye par une aultre voye et que _j’ay gardée jusques à ce jour d’huy, pour la vous faire tenir par ceste commodité, ma lievre, graces `à Dieu, maquicté du tout, et espere qu’elle ne me reprendra plus`; de façon que je partiray demain, sans faillir, pour me rendre en mon armée, suivant ce que je vous ay mande. Encores fussé-je party dés aujourdhui, _ si mon cousin le duc de Bouillon fust arrivé hier, comme je Pattendois pour donner ordre à nos garnisons ; mais s’estant voulu purger, il ne sera icy que tan- tost. - _ 1592. — 16 SEPTEMBRE. Orig. e B. Pt. Fonds Béthune, Ms,. 9109, fol. 72.,, Cop.-- Suppl. fr. Ms. 1009-3. ‘ _ A MON CQUSIN LE DUC DE NIVERNOIS. . Mon Cousin, Suivantce que je vous ay escript ; je pensois partir dés lundydernier pour retourner en mon armée. Mais n’estant pas encores lors tout mon conseil à Sainct-Denys, et mon cousin le duc de Bouillon et le s' d’O venus seullement icy que le mesme jour de lundy, je n’ay peu achever que ce matin ‘l’ordre des garnisons et for-