1592.-- 23 OCTOBRE. —II“‘°. _
Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9109, fol. 80. i
_ . .Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-3. `
_ Imprimé. — Mémoires de Nevers, t. II, p. 31l ;.
A MON COUSIN LE DUC DE NIVEHNOIS.
mm ne rmucnf couvnmvnun ET MON Linucrnmur en cnAM1>A1c1~m er nmn.
Mon Cousin, Un peu auparavant que j’aye receu vos lettres, j’ay
eu advis de mes ennemys, semblable à celuy que nfavés envoyé. Qun
. me Faict continuer en ma premiere resolution, laquelle je vous ay
faict particulierement entendre par le s' de Marivaulx. Je vous prie
donc de monter à cheval àlil’1€|.lI`€ que je vous ay mande, et n°0ublier
l’artillerie. Si mes ennemys sont logez aux villages que m’avés_mandé,
jiespere que nostre entreprinse ne sera inutile. Je vous prie de vous
trouver au rendés—vous à l’heure que je vous ay mande. N’estant
la presente à aultre efiect, je prie Dieu qu’il vous ayt, mon Cousin,
en sa saincte et digne garde. Escript à S‘ Denys, le xx11_]° d’0ctobre
1592. _
. HENRY., _
_ ° roman.
Mon Cousin, je ne fauldray d’estre au rendés—vous, à l'aulbe du
jour 1. —
‘ La lettre de la veille où est donné ce et lejour du rendez-vous avaient été chan- i
rendez-vous est datée de Saint-Denys, et gés, puisque le Roi annonce, le 23, qu'il
le Roy y prie le duc de Nevers ¤ de partir doit s'y rendre à l’aube du jour, et dans
demain du matin pour venir disner en ce la lettre du lendemain écrite à midi, le
lieu. » Ce posbscriptum prouve que le lieu rendez-vous venait d'avoir lieu.
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