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LETTRES MISSIVES

. seure que vous n’en doubtés pas. Je liniray ce discours pour encom- mencer un aultre, qui est que nos dames ont bien courulortune, et ont bien ressenty des incommoditez de la guerre. Vostre tantel vous en escript, à qui le parentage de mon bel ange servit fort. J’y feis ce que je debvois. Je monte à cheval et vais disner a Boigency. Si m' de Guyse est parti d’Orleans, demain nous nous verrons. Mon ` tout, aymés-moy fort. Je te jure, mes belles amours, qu’en tout mon ' voyage mes yeux ne verront qu’autant qu’il fauldra pour raconter ce qui sera par ou je passeray. Ce voyage retardera mon retour de trois jours. Bonjour, ma souveraine. Je baise un million de Fois vos belles mains. A Marchenoy 2, ce x° febvrier. ° [1593. ] — 17 riâvmiaa. — I'°. Orig. autographe. — B. R. Suppl. fr. Ms. l939, fol. 38. i A MONS“ DESOUVBÉ. I A ' Mons' de Souvré, Vous m’avés faict plaisir de vous estre gouverné comme vous aves fait, ainsy que j’ay entendu par la Bastide, par le- _ quel vous sçaurés comme je pars demain pour m’en aller à Tours. J’espere d’arriver dans quatre jours. Vous sçaurés par luy ce qui m'a retardé _]usqu’à ceste heure, et de mes nouvelles. Bonjour, la Gode. ‘ Ce X\;l`]c febvrier, à Olivet'. _ HENRY. ‘ L Isabelle Babou, lille de Jean Babou, tres par délégation du chancelier de Chi- seigneur de la Bourdaisière, maître de verny, gouverneur en titre, et avec qui fartillerie de France, et de Françoise Bo- madame de Sourdis avait des relations de bertetçétaitlsœur de madame d'Estrées, galanterie bien connues. _ et ainsi tante de la belle Gabrielle. Son ’ C'est Marchenoir en Beauce, à trois mari, Francois d'Escoubleau, marquis lieues de Beaugency (Loir-et Cher). ' de Sourdis, eut le gouvernement de Char-, J ‘ Joli village sur le Loiret, à une demi-lieue d'Orléans.