Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/790

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DE HENRI lV. 761 paresse, vous aves tort. ll est midy et je n’en ay point encore : c’est _ bien loing de l’asseurance que vos parolles m’avoient donnée de vous voir anliuy. Quand apprendrés-vous a tenir chere vostre foy? je n'en Fay pas ainsyde mes promesses. La voisine 1 est venue ce matin de- I vant mon reveil._ Soudain, sans besoing, _i’ay prins medecine ; de quoy je me treuve sy mal que je n’en puis plus : qui me faict finir, vous jurant que je vous veux bien mal, et ne baisant que vostre belle bouche, encores m’en iairay. prier. Ce xx_]° avril. 1593.-- 25 AVRIL.— l'°. E Orig. —B. B. Fonds Béthune, Ms. 91 15, fol. ns. Cop. - B. R. Suppl. lr. Ms. 1009-.5.- i i A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS. I convmmsun mr nou mnucrnmur cessait EN CHAMPAGNE, nr mms. Mon Cousin, Sur ce que imon cousin le duc de Luxembourg `m’a faict entendre que par Yestat qui a esté dressé ceste année des garni- sons de 1non pays de Cbampaigne, on a reduict la garnison de Pougy, qui avoit accoustumé d’estre de soixante hommes de pied, au nombre ‘ de vingt-cinq harquebusiersacbeval, et que le nombre n’estant su[H— sant pour la garde de la place, mes deniers de la recepte qui y a esté transferée deviennenten peril, j’ay advisé de remettre et continuer . la —dicte garnison de soixante soldats à pied, l’estimant necessaire pour le bien de mon service et la seureté de mes dicts deniers, et en ay à ceste fin faict expedier mon ordonnance au tresorier extraor- dinaire de mes guerres ; dont je vous ay bien voulu advertir par la presente, vous priant de_ regarder' les moyens de pourveoir à leur entretenement, afin qu'ils ne soyent contraincts, faulte de paiement, d’abandonner la dicte place, et laisser, en ce faisant, les deniers de la . ` dicte recepte en proye à un cbascun : ce que mïasseurantque vous ' Il paraît que dans sa correspondance familière Henri IV, en badinant, désigne _ ainsi la fièvre. ` LETTRES DE HENRI IV. — Il[.