_ ‘ mon amitié. Sur ceste verité`, je Huis pourvous baiser, ma Cousine', bien humblement les Ce2 [1x°] juin., à Mantes. . HENRY. ' 1593. — — g Jonv. — V’P°. ' Cop. — Archives du Royaume, section judiciaire, Msnintitulé :Jonrnal de la Ligue. trouvé dans les papiers de M. Pithou. Imprimé, .Revue rétrospectiye, seconde série, t. XI, p. 60. ` A MONSR BENOISTX conn ne SAINT-EUSTACHE. Mons' Benoist, Dés l’beure que jlay eu la volonté de penser à ma conversion, _i’ai jette l`œil sur vous pour estre l’un de ceulx desquels ' “ La place du quantième se trouve dé> deux jours auparavant, permet de la res chirée dans Yoriginal ; mais ce qui vient tituet avec certitude. d`être dit du siege de Dreuxncommencé C _ ‘ René Benoist, Angevin, curé de Saint- dun de ses ouvrages : Examen pacmqae de Eustache,‘avait été docteur régent en la la doctrine des luzguenots, oà l’on montre, _ faculté de théologie de Paris et confes- contre les catholiques rigides de ce siècle. . seur de la reine Marie Stuart, qu’il avait que nousquisommes membres deleglise catho- accompagnée en Ecosse, après la mort de lique, apostolique et romaine, ne devons point François II. Il avait composé sur la théo- condamner les ihuguenots comme des `héré- logie et la controverse religieuse de nom- tiques, avant qafon l'ait prouvé de nouveau ; breux ouvrages,.dont l’un avait été`i1npri— imprimé à Caen en 1590. Aussi fut—ce mé dès l’année 1558. Il devaitdonc, à la vainement que Henri IV le nomma en date de cette lettre, joindre au crédit de 15g[i à l'évêché de Troyes. ll ne put ja- ses fonctions curiales et à sa réputation maisobtenir ses bulles, et fut enfin obligé _ comme théologien le poids.clel’expérience de renoncer à cet évêché en 160li. Il et l’autorité de l`âge. Mais un esprit de mourut en 1608. ` tolérance qui xfétait guère de son temps Le curé Benoistse rendit à la confé- lui avait fait beaucoup d’enn_emis, et l’a- rence à laquelle le Roi l 'invitait par cette vait exposéà des calomnies, non— sur sa lettre, et, le mois suivant, il assiste à la vie, quiétaitexemplaire, mais sur l’orth0— cérémonie de Yabjuration avec itrois de doxie de sa foi. On n'est point trop sur- ses collègues :..Iean de Chavaignac, curé pris qu'i1 ait été exposé à de telles accu- de Saint-Sulpice ;` Guincestre, curé de sations, et même expulsé de la Sorbonne Saint-Gervais ; et Claude de Morenne, comme hérétique, lorsqu’on lit ce titre curé de Saint-Merry, depuis évêque de
