Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/86

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DE HENRI IV. 59 Vitrey par le feu s‘° de Laval, et que le s' d’Allegre 2, oncle du s' de Laval qui est à present, a este pourveu par le leu Roy du gouverne- ment du dict Vitrey, àpas un desquels je ne les puis oster sans leur, . . . . . / _ faire tort, ayant tous deux b1en servy comme ils ont l’a1ct ; IIIEIIS as- seurés-vous que, s’oH’rant aultre occasion, vous en serés gratillié. Ce pendant continues de me bien servir, soit prés de mon cousin le _ prince de, Dombes, ou bien pour me venir trouver en mon armée, et croyés que je le recognoistray : et en ceste volonté je prie Dieu qu'il vous ayt, Mons' du Bordaige, en sa saincte garde. Escript au camp à Dieppe, le XIXe jour dloctobre 1589. É Je suis fort content du service que 'm’avés faict, et le recognois- tray quand l'occasion s’oH’rira. » ' . HENRY. ‘ 1589. —— 20 ocrosas. — I'°. ` Orig.—R. R. Fonds Béthune, Ms. 8859, fol. 85. Cop.- B. R. Suppl. fr. Ms. lOO9—/1. - A MON COUSIN LE S"' DE MATIGNON. A ` ismasscuai. ma rmivcm. . Mon Cousin, Les services que mia faicts `le s' de Vimbré, prison- nier ez mains de mes ennemys, me font avoir soubvenance de luy et ’ Cbristophe,, marquis d’Alègre, baron l’Histoire du privilège de saint Romain, de Saint-Just, de la maison de Tourzel, t. I", p. 392 et suiv., à l'occasion de la lils aîné de Christophe d’Alègre et d’An- grâce qui lui fut accordée en 1593 par le toinette du Prat. Sa sœur, Anne d'Alègre, droit du chapitre de Rouen, après avoir avait épousé en 1583 Guy—Paul de Coli- assassiné M. de Montmorency de Hallot, guy, comte de Laval, et, ainsi que nous nommé en sa place gouverneur de Gisors. l'avons dit ci-dessus, t. H, x86, était Malgré un si grand crime, commis sur restée veuve en 1586 avec un fils en bas un tel personnagejle marquis d’Alègre âge. Le marquis d’Alègre, oncle maternel ayant obtenu que Claude de Péhu, son de cet enfant, avait succédé, comme on le page, un de ses complices, levât la fierte _ voit, à un gouvernement de son père. D’A- ou châsse de saint Romain, fut compléte- lègre était d'un caractère féroce, redouté ment gracié par ce privilège respecté, et _ dans toute la Normandie. M. Floquet a prolongea sa carrière jusqu’en iôlio. cité des exemples de sa tyrannie dans ° De la main du Roi. - 8.